Vous roulez tranquillement et, sans que rien ne le laisse présager, votre pression d’huile chute (ou votre voyant s’allume). C'est peut être dû à une huile trop fluide ou mal adaptée à votre moteur (graissage insuffisant et, surtout, huile se cisaillant à chaud, ne remplissant plus qu’une partie de ses fonctions lubrifiantes), à un canal de graissage bouché (entraînant, par exemple, un coulage de bielle ou de coussinet de palier de vilebrequin ou d’arbre à cames), au désamorçage de la pompe à huile faute d’une quantité suffisante de lubrifiant dans le carter, ou à la pompe à huile elle-même qui ne débite plus ou plus assez.
Commencez par vérifier le niveau d’huile dans le carter. S’il est correct (compris entre MINI et MAXI sur votre jauge), contrôlez, si vous le pouvez, la pression d’huile en utilisant le manomètre de votre voiture ou un manomètre à main qui vous visserez à la place du manocontact de pression d’huile. Sur les anciennes, la pression d’huile est généralement comprise, à chaud, entre 3,5 et 4,5 bars. Si elle est inférieure à cette valeur, il y a perte de pression et donc danger. Si vous insistez vous courez le risque de couler une bielle et d’entendre très vite des coups sourds qui suivent les montées en régime et cessent brusquement lorsque vous arrivez au régime du couple moteur pour reprendre une fois le couple passé. Si c’est le cas, rentrez “à l’oreille”, sans jamais tirer les rapports, en essayant, autant que faire se peut, de conduire au couple pour ne pas entendre la “bielle cogner”.
Le bruit d’une bielle (en fait, il faudrait plutôt parler du cognement d’une tête de bielle) est parfois confondu avec celui d’un axe de piston ayant pris du jeu. Mais celui-ci est plus métallique et il est surtout audible au ralenti et sur moteur chaud. A froid, on ne l’entend pas.
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