Il fallait de la chance pour passer entre les gouttes, que dis-je les seaux d'eau qui tombaient comme à Gravelotte. La Bretagne, à côté, c'était de la roupie de sansonnet. Une douce caresse. Là, la Normandie nous a réservé un accueil plus réfrigérant, de véritables gifles lancées à la volée. Par moments, on avait même l'impression que l'océan allait nous engloutir ou que le vent allait nous enlever pour nous éjecter de la région. Et puis, par instants, il y avait de superbes éclaircies, pile-poil là où nous avions prévu de nous arrêter. Comme si Dame Nature, dans son immense bonté, jouait des muscles pour éloigner les nuages et la pluie, écartait ses bras pour que le ciel bleu et le soleil puissent butiner sur les magnifiques paysages qui se dévoilaient alors dans des couleurs extraordinaires. Après avoir ainsi traversé Houlgate, Deauville ou Trouville et entraperçu les planches ou les belles demeures qui bordent cette côte dorée, Honfleur s'est ouvert comme une corolle, Etretat nous a pris dans ses bras pour nous faire admirer l'aiguille creuse si chère à Arsène Lupin et à son créateur Maurice Leblanc, Saint-Valéry-en-Caux s'est calmé en laissant les brisants stopper l'élan des vagues et Veules-les-Roses a déroulé son tapis de cressonnières pour nous laisser suivre le cours du fleuve le plus court de France, moins d'un kilomètre entre sa source et l'océan dans lequel il se jette goulument. Magique...
Aimé, prêt à partir et à affronter les éléments !
La maison de Louis Renault a été transformée en centre de vacances depuis les années 50. Elle appartient, depuis 1948, à la Mutualité Sociale Agricole.
Honfleur, sous un beau soleil automnal.
L'Eglise Sainte-Catherine de Honfleur.
Etretat, venteux mais sous le soleil.
Etretat, avec vue sur l'aiguille creuse.
Attention aux pirates !
Le port de Saint-Valéry-en-Caux.
Les cressonnières de Veules-les-Roses.
La Veules, le plus court fleuve de France.
Veules-les-Roses et ses ruelles...