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J8 - Dol-de-Bretagne / Cabourg

Journée chargée en émotions. Ce matin, nous avons quitté les anciens, ceux qui ne faisaient que le premier module et avec qui nous avons passé une semaine pleine de rires, de bonne humeur et de tendresse. Certains ont été plus difficiles à quitter que d'autres. D'abord parce qu'ils étaient nouveaux et qu'ils se sont coulés dans le moule avec une facilité déconcertante. Mais aussi et surtout parce qu'ils nous ont mis une belle ambiance, comme s'ils faisaient partie de la famille depuis plusieurs générations. Nous pensons ainsi à Patrice, le fils d'Aimé. Colonel de gendarmerie, comme son père, et doté d'un fantastique sens de l'humour. Ses blagues de gendarmes nous ont arraché des fous rires inextinguibles, mais c'est surtout la relation avec son père qui nous a franchement ému. Un peu comme Manu et son paternel, Didier. Deux vendéens pur souche qui, rappelez-vous, avaient bien débuté le rallye en nous amenant deux bourriches d'huîtres. Le reste de la semaine nous a permis de les découvrir plus avant et ce sont vraiment deux belles personnes que nous aurons plaisir à retrouver dès l'arrivée, puisqu'ils ont décidé de nous rendre une visite à La Rochelle. Nous avons également une pensée pour Christian qui a repris la route avec sa Frégate, mais accompagné par Guy de Bluze qui n'a pas voulu le laisser dans la panade et lui a proposé d'héberger son auto blessée chez lui. C'est fait.

Tour en France

Dès le départ, de petits groupes se sont formés, comme ici devant la baie du Mont-Saint-Michel.

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La baie du Mont-Saint-Michel, côté pile.

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Alors Michel, on décapote ? Il faut dire que nous venons d'entrer en Normandie et que le soleil nous y a accueilli.

Les embrassades n'en finissaient pas ce matin. Pourtant, il fallait presser le mouvement parce que le parcours était riche. Emotionnel en diable, puisque nous avons sillonné les plages du débarquement, d'Omaha Beach à Pegasus Bridge, en passant par le cimetière américain de Colleville-sur-Mer qui vous prend aux tripes. Il y en a qui a su profiter de la bonne occase pour s'offrir une leçon d'histoire. Arthur, le fils de Didier, venu nous rejoindre pour le week-end. Il a pris la place de Patrice (réquisitionné pour accueillir un sinistre en visite du côté de Toulon) dans la Jeep d'Aimé et ce dernier lui a raconté tout ce qu'il s'est passé entre le 5 juin 1944 (le premier pont libéré est celui de Pégasus et la première maison redevenue française est le Café Gondrée qui se trouve sur la berge) et la fin juillet. A la pointe du Hoc, il a quasiment vécu l'assaut des Rangers américain qui grimpaient les falaises avec des échelles de corde sous le feu de l'ennemi et il se souviendra longtemps de la manière dont il aura appris comment l'Europe a pu être libérée par le courage de ces héros anonymes sacrifiés par milliers pour qu'aujourd'hui nous vivions en paix. Et parce que la journée était décidément placée sous le signe de ces symboles qui vous remuent les tripes, c'est dans une ancienne propriété de Louis Renault que nous allons dormir et dîner ce soir, à Cabourg. Pas mal comme programme, non ?

 

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Daniel à la pointe du Hoc.

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La pointe du Hoc.

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Coucou Marie.

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Devant le mémorial d'Omaha Beach.

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Martial devait rentrer directement chez lui, il a fait le détour par le cimetière de Colleville-sur-Mer.

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L'émouvant cimetière américain de Colleville-sur-Mer.

 

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Les batteries de Longues-sur-Mer sont quasiment restées intactes.

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Le pont de Pegasus et, à droite, le café Gondrée, la première maison française à avoir été libérée le 5 juin 1944.

 


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