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ROUTE - Etape 4 : Tataouine / Douz
Ça a marché aujourd'hui ! Pour tous ceux qui ont passé la matinée à faire leurs emplètes sur le marché de Tataouine, le plus important de la région. On y trouve des étals de fruits, légumes, viandes, épices comme nulle part ailleurs. Frais, pas du tout calibrés comme chez nous. Naturels, goûteux, pas des clônes sans âme. A des prix que la décence interdit de donner, le producteur livrant directement au consommateur et comme il n'utilise ni pesticides imposés par des législations dictées par les labos, ni semences stériles vendues par ces mêmes labos, ni engrais toujours distribués à prix d'or par ces... labos, ils ont le goût de notre enfance.



A côté, il y avait également le marché de l'artisanat local où l'on pouvait négocier des tapis mergoum (formes géométriques inspirées de l'art berbère), zarbia (en laine haute avec dominantes de bruns rouges), alloucha (noués main), des burnous (vous savez, ceux sous lesquels on faisait suer les travailleurs), des chèches, des babouches, des colifichets pour ces dames,... Des meubles aussi, mais pour cela, il aurait fallu prévoir un 35 tonnes pour le transport ! Le tout dans une ambiance festive et sous un chaud soleil automnal.




Et puis, il y avait ceux qui avaient décidé de goûter un peu à la piste. La DS de nos Kitza préférés, la R4 des Loison, la 504 Dangel des Lorente et puis nos trois Iltis dans lesquels avaient pris place Florence et Julie, Daniel et Marc et moi-même avec Didier Goyard qui, pour l'occasion, avait confié Chantal à Etienne Clech et sa Rodéo au plateau de l'assistance. Première étape : un bout de piste entre Bir Soltane et la route de Ksar Ghilane. Du caillou, pas de sable ou si peu. Juste deux ou trois sablons. Le temps de faire le plein d'essence à Ksar Ghilane (2 dinars et des brouettes le litre, mais il faut l'amener jusqu'ici, au milieu de rien) et nous laissions les deux roues motrices rentrer sagement à Douz. Par la route. Nous, c'est par la piste, et par la passe de Biben que nous avions décidé d'y arriver. Autant vous le dire : ce fut une formalité. Les nouveaux apprentis pistards (Marc, Florence et Didier) ont brillamment obtenu leur Biben d'or. Pas le moindre tanquage et pour les anciens qui connaissent bien cette piste, moins d'une heure entre Ksar Ghilane et le Café du Parc où nous avons dégusté une superbe brick aux œufs et aux herbes. Trop facile. Certes, le sable était très porteur, mais tout de même. Ces Iltis, c'est de la balle, et leurs pilotes des champions...





Du coup, nous étions à l'hôtel quasiment les premiers. Tellement en avance que, pour une fois, on s'ennuierait presque, vu que l'assistance est désœuvrée. Pas de panne. Pff, deux jours de suite, les bonnes habitudes se perdent... Une seule anecdote à se mettre sous la dent : Hélène Deprez a été tentée d'échanger sa Triumph Vitesse contre la mob Peugeot 103 de Bekaçam... A sa place, c'est d'ailleurs ce que j'aurais fait, mais ce que j'en dis...




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