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RALLYE ILTIS - Etape 2 : Matmata / Ksar Ghilane
Nos Iltisiens sont excités comme des puces à l'idée de se frotter, pour la première fois, à la piste. Hier au soir, Daniel avait fixé l'heure du départ à 10h, mais à 9h tout le monde est là. Prêt à en découdre. Du coup, c'est avec une demie heure d'avance que le groupe s'élance, direction Ksar Ghilane. Le ciel est couvert, et il tombe quelques gouttes de pluie, mais comme Daniel avait pris l'option “pas de portes”, celles-ci sont restées à Monastir, dans la remorque. Les passagers des Iltis doivent donc bien se couvrir, mais très vite la chaleur et les paysages font oublier ces premiers kilomètres de mise en route.




Le rythme est élevé, et à midi, Daniel improvise un apéro surprise. Pour féliciter les Iltisiens. Les saladettes sont de sortie et mangées à même les capots des Iltis qui s'avèrent être de bonnes tables. Mais il n'y a pas que des saladettes, car beaucoup ont préféré apporter des victuailles dans l'avion plutôt que des... slips. Résultat, un ordinaire singulièrement amélioré et une ambiance qui grimpe d'un cran, tant il est vrai que la bonne chère fait oublier tous les tracas du quotidien.




Le sable a changé de couleur par rapport à la semaine passée. Sans doute la conséquence de la pluie qui s'invite régulièrement sur le parcours. Il est plus dur, mais cela n'évite pas les tanquages. Le premier est à mettre au crédit de l'équipage n° 2 (Jacqueline et Jean-René). D'autres suivront. L'équipage n° 5 (Renée et Jean-Claude) a, lui, perdu sa roue de secours et Jacques Studler a vu sa capote s'envoler. Normal, a-t-il dit, c'est une capote belge (je rappelle que les Iltis sont des Bombardier, achetés à l'armée belge). Tout ça à cause du rythme élevé et des vibrations.




Après être arrivés au camp Panséa de Ksar Ghilane, et plutôt que de goûter aux charmes de la piscine, Daniel a décidé d'offrir à son petit monde une véritable séance de formation dans les dunes alentour. Direction le fort Romain pour du jardinage et l'apprentissage du sable, avec quelques magnifiques séances de pelletage et de désenblage. Mais au bout du compte, et en un peu moins de deux heures, tout le groupe a fait tellement de progrès qu'on peut redouter que les étapes à venir soient négociées comme de simples formalités.



Pas de remorque, pas d'apéro ? Ce serait mal connaître les ressources d'une assistance qui a transféré dans le Pinzgauer l'essentiel des provisions de bouche. Il pleut toujours, et c'est sous une tente berbère que l'apéro a été pris. Ah, j'oubliais : Sylvie a eu la surprise de trouver un scorpion sur le carrelage de sa tente. Son cri résonne encore dans le désert où il va pleuvoir toute la nuit...

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