Aujourd'hui, j'ai décidé de la jouer soft. Un coup de fatigue ? Sans doute. Un coup de blues ? A coup sûr. Parce qu'il ne s'est rien passé ? C'est certain. Plus de piste, juste de la route. 350 km et des brouettes, direction Hammamet par Kairouan. L'ultime occasion de savourer du mouton grillé sur le bord de la route, dans l'un des innombrables grills improvisés autour d'une table de jardin et de trois chaises. Quasiment chez l'habitant. Avec le mouton que se partagent plusieurs de ces estaminets. Magnifique et pas cher. 5 dinars par personne pour cinq côtelettes, des frites, quelques tomates grillées, de l'eau, un thé à la menthe. Qui dit mieux ? Comment est-ce possible ? C'est simple, il n'y a pas d'intermédiaire entre le mouton et celui qui le cuisine. Pas forcément reproductible chez nous, mais si on diminuait ceux qui se sucrent au passage, sans rien faire d'autre que de se remplir les poches, on ferait peut-être des économies... Mais ce que j'en dis...




Petite journée donc, avec une minuscule panne. Le Range Rover de Francis et Emile, arrêté sur le bord de la nationale, une durit de retour d'huile dessertie qui a badigeonné le compartiment moteur, vidé le carter, aspergé tout et son contraire. Heureusement que dans son engin il y a une sécurité qui coupe le moteur lorsque la pression descend trop bas (tiens, pourquoi je mettrais pas ça sur mes Simca ? Ça m'éviterai des coulages de bielles !). Guillaume a réparé ça en deux colliers rapidos, les participants qui passaient par là ont fourni leur huile, et le Range est reparti. Fin de l'incident...
Ce soir, nous sommes à Hammamet, cité balnéaire vouée au tourisme de masse. Nous avons prévu une soirée spectacle au château Bacchus, histoire de décompresser. Demain, nous embarquons... Déjà ? Et oui...