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PISTE - Etape 1 : Marseille
C'est sous le soleil, très exactement, que la troupe va embarquer pour traverser la Méditerrranée et débarquer au port de la Goulette, à Tunis. Tous les participants sont là, en pleine forme, prêts à affronter ce qui s'annonce comme l'une des éditions les plus terribles de notre jeune histoire. Le moral est au zénith. Pas la moindre panne à l'horizon... Ah ? Qu'ouie-je, qu'entends-je ? Moi qui suis pourtant à plus de 800 km, il me parvient aux oreilles quelques incidents de parcours. C'est que ça a dû chauffer. La première panouille revient donc à... Gilles Parayre et à son Iltis. Peu avant Lyon, la deuxième batterie a lâché (je vous rappelle, pour ceux qui ne le sauraient pas, que ces engins appartenaient à l'armée et qu'ils fonctionnent en 24 volts, deux batteries de 12 montées en série). Ce n'était pourtant pas faute de l'avoir prévenu, le Gilles. A Rouen, nos très efficaces contrôleurs avaient déjà pointé du doigt cette batterie défaillante. Mais le Gilles a préféré faire la sourde oreille et ne pas la changer immédiatement. Du coup, c'est un garage Peugeot qui l'a dépanné. « Bah, a-t-il soupiré, ça a été l'occasion de leur montrer ce qu'était un Iltis, ils n'en avaient jamais vu ! »


Deuxième panne : le rutilant Land 110 rouge de l'assistance. Voui, voui, lui-même, tout juste sorti de révision. Un tuyau d'alimentation en gas-oil... Du coup, il a grimpé sur le plateau qu'il tractait, celui-ci tiré par le Mol, et l'Iltis qui était dessus a fait les 200 derniers kilomètres de l'étape par ses propres moyens. Prévenu, notre ami Jean-Claude Feuvrier qui nous rejoint à Marseille, en a ramené un et la réparation a été rapidement faite. Bref, c'était juste histoire d'occuper l'assistance qui se serait ennuyée sans cela.



Les contrôles techniques d'hier ont montré que, dans leur grande majorité, tous les participants avaient soigné leur monture. Tous sauf un, le camarade Maurice, Patrick de son prénom. Il nous a ramené son Acadiane quasiment dans l'état où elle a terminé le Maroc, châssis tout juste renforcé (alourdi ?) par des tubes d'acier. Pas très sérieux le jeune homme et au premier ensablement, il y a fort à parier que tout va péter lorsqu'il va falloir le tracter. C'est ballot parce qu'il risque bien de finir par suivre la remorque sur tout le reste du parcours... Par la route. Mais on ne pourra pas dire qu'il n'avait pas été prévenu...
Au passage, un grand merci à notre ami Alain Sevrin qui a bien voulu se charger de nous garder les cartons et cantines prévus pour le rallye route qui démarre au même endroit dans un petit mois. Ça posait manifestement d'insurmontables problèmes au Campanile de les stocker. Il est vrai que dans ce pays, on préfère manifester pour défendre ses petits privilèges que cette si incongrue notion de service. Vivement qu'on soit de l'autre côté, dans une contrée un peu plus humaine...
PS : Merci à Patrick et Fabrice pour les photos

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