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Adriatica 2 - Etape 14 - Parme / Aix-les-Bains
Ils sont chaud bouillants nos aventuriers. Regroupés autour de la remorque, rebaptisée pour la circonstance “Au bon accueil”. Vidant leurs coffres des dernières victuailles et bonnes bouteilles glanées le long du voyage ou emmenées au cas où. Vins de France, d'Italie ou de Croatie trinquent à la santé du groupe, alors que l'on coupe le jambon de Parme et les derniers fromages d'Huguette. Jojo raconte encore des blagues, en avance sur l'horaire. Daniel promet un débriefing d'anthologie au restaurant du golf. Bref, tout le monde est arrivé à bon port et l'ambiance est aussi chaude que le temps.
La journée s'est passée comme dans un rêve. Pas un nuage ou presque (la météo n'est vraiment plus ce qu'elle était, elle fait comme la bourse, elle dégringole dans notre estime). Et une TR4 sur ses roues, prête à en découdre. La remontée vers Suza s'est faite sur l'autoroute. Plus rapide que la très jolie petite route nationale sur laquelle il est bien difficile de dépasser les 50 km/h de moyenne. Mais il ne fallait pas, non plus, appuyer trop sur le champignon pour pouvoir bifurquer sur le Mont-Cenis. La Ford Escort (vous savez, le pont trop court) aurait dû tranquillement prendre la bonne sortie, vue la vitesse qu'elle est capable d'atteindre. Mais il faut croire que le bon air des Alpes lui a redonné du tonus et des chevaux oubliés parce qu'elle est passée devant la sortie sans la prendre ! Tout comme la MG TF !
Dommage pour eux, le Mont-Cenis et son lac valaient le détour. Malin, Daniel avait passé un petit coup de fil à la propriétaire du petit relais qui est isolé, tout là-haut. La dame, très arrangeante, lui ayant assuré qu'il faisait un temps magnifique et qu'au besoin elle pourrait faire à manger pour quatre personnes (mais pas plus, parce qu'elle ferme demain), mon Daniel s'est empressé de foncer dans la montée. Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que quatre autres voitures allaient lui emboîter le pas et se pointer au relais... Les coquins. Ils savent bien que les bonnes adresses, c'est en suivant Daniel qu'on les trouve. Bref, ils se sont retrouvés à dix à table. Par bonheur, la dame est également très douée, et elle a pu nourrir tout ce petit monde. Au fait, ce relais s'appelle chez Christian, et il est vraiment très très sympa.
Voilà, c'en est terminé. Demain tout le monde va repartir pour regagner ses pénates. Le coeur gros, la tête plein de souvenirs. Et comme il fallait bien une dernière panouille, je vous la livre en guise de conclusion : notre ami Hugues Kilburg avec sa belle 203 découvrable s'est retrouvé sans... phares. Ennuyeux quand on doit s'enquiller dans le tunnel du Fréjus comme il avait prévu de le faire. Rassurez-vous, ça ne venait pas de la dynamo, changée à Cavtat, mais d'un comodo récalcitrant. Comme il est un rien angoissé notre Hugues, il s'inquiétait. Jusqu'au moment où l'assistance est arrivée et a entrepris de discuter avec son comodo. Sous la menace d'un démontage complet et d'un passage à tabac en bonne et due forme, figurez-vous qu'il s'est remis à fonctionner. Elle est pas belle la vie ?

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