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Adriatica 2 - Etape 02 : Aix-les-Bains / Iseo Lago
Ça démarre fort. A l'heure où je vous écris ces lignes, il y a foule sur le parking de l'hôtel Iseo Lago. Pas vraiment pour soigner des bobos mécaniques, car la journée a été assez calme de ce côté-là. On ne déplore en fait qu'un souci d'alimentation en essence sur une Mercedes (qu'est-ce que c'est fragile ces allemandes car figurez-vous que les Lagrasta ne sont pas venus avec leur Porsche 912, en panne, mais avec une 928, pffff !), le réservoir étant manifestement rouillé et de l'eau s'étant mêlée à l'essence (dites donc, ça faisait longtemps qu'elle ne roulait pas la bougresse ?), et une mise au point récalcitrante sur la 2CV de Raymond Grange. Le premier est en cours de vidange du réservoir, le second a déjà retrouvé le sourire, Guillaume ayant recalé l'allumage. Non, ce ne sont pas les pannes qui poussent les participants à venir du côté de la remorque, mais... un apéro improvisé. Au départ, c'est Daniel qui a sorti les bouteilles, histoire de trinquer avec la première panne de la journée, celle de Raymond. Une bouteille de blanc, une table, trois verres, l'assistance qui trinque et, dès le premier tchin-tchin, voilà un participant qui déboule sous un fallacieux prétexte. « Euh, les gars, j'ai crevé, on peut faire quelque chose pour ma chambre à air ? » Trois verres plus tard, il repartait en zigzaguant, sans même penser à récupérer sa chambre à air (par discrétion vis-à-vis de sa famille qui a toujours pensé que c'était un garçon sérieux, je tairais son nom). Entre-temps, il avait été suivi par un autre quidam, tout aussi peu identifié, qui était à la recherche d'un écrou de 6 pour, disait-il, « remonter son amortisseur ». Tu parles d'une excuse bidon ! Un écrou de 6. Ça n'a trompé personne, et au bout du huitième verre, il ne se souvenait même plus de l'endroit où il se trouvait, ni ce qu'il était venu faire. Bref, ils sont tous venus, d'abord l'un après l'autre, puis en petits groupes et enfin tous ensemble... Ça trinque, ça vide les bouteilles, et les deux cantines de blanc sec ont été liquidées en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire ! Et dire qu'à 22h, il va y avoir le briefing... Partis comme ils sont, ils vont y passer la nuit ! Les pauvres...
Bon, blague à part, l'ambiance est au top. Le col du Petit Saint-Bernard, en plein été indien, c'était une véritable merveille. A vous en mettre plein les yeux. Du coup, les bornes d'autoroute, elles sont passées comme une lettre à la poste (la 4 CV de Nadine et Marie a bien chauffé un peu, mais c'est normal). Et comme tout le monde est arrivé, qu'on a retrouvé les Meyer et leur Traction qui rejoignaient le groupe à Iseo, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et demain, c'est Venise. Ah, Venise...

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