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Route - 29-10 - Getafe / Algéciras
Ambiance rentrée scolaire depuis hier au soir. Les nouveaux découvrent les anciens, le proviseur Daniel et la surveillante générale Sylviane. Sortent leurs papiers, découvrent leurs classes et les professeurs (l'assistance). On échange des conseils, des souvenirs et on se la joue étudiants attardés. Avec joli embouteillage dès le petit matin, pour le petit déjeuner. Le buffet gigantesque est pris d'assaut, on se bouscule gentiment, on s'installe dans une joyeuse pagaille... Sur le parking, on astique son cartable (euh, sa voiture), on fait briller les chromes, on nettoie le pare-brise... Parfois sans regarder sous l'auto, où une belle fuite d'huile vient gâcher le spectacle. Il y en a deux ce matin. La 203 de Michel Duriez (pas grave) et le break Volvo toujours en délicatesse avec l'étanchéité de sa pompe à essence. On répare avec le sourire et toujours dans la bonne humeur. Il faut pousser la Renault 4 de Marianne qui a décidément pas mal de soucis (dans la journée, on diagnostiquera un touchot trop usé, d'où arcs électriques sous la tête d'allumeur et vis collées à répétition) et quand tout le monde finit par partir, dans le désordre le plus total, c'est pour aller s'enquiller au milieu des bouchons madrilènes. Il est 8 heures, la journée va être longue. Et émaillée de quelques petits gags sans gravité.
La Mercedes 220 d'Olivier Béral et Philippe Boye oublie ainsi son bouchon d'essence dans une station-service et ne s'en aperçoit que quelques kilomètres plus loin. Il faudra en trouver un autre et ça va leur coûter un apéro. Chacun choisit sa route sans tenir compte de ce qui a été dit au briefing. Pas grave, l'essentiel, c'est d'arriver à bon port. Certains passeront ainsi par Tolède, d'autres préfèreront faire une halte dans les jardins de l'Alhambra, à Grenade. Des pique-niques s'organisent tout au long du parcours, au hasard de regroupements. Les Riberolles se trouveront ainsi avec les Pierrard et leur R6 en délicatesse avec leur allumeur (eux aussi ont un problème de touchot), Marianne et Edith, la R10 de Laurent et Chloé Mouchère, réparée et en parfaite condition, Michel et Nicolas Duriez (Michel connaît bien la route, il l'a déjà faite avec le circuit piste et il a un GPS !), Francis et Sophie Perrenod, Gislaine, Eric et Louis Bellot Valette... Au passage, Pierre Riberolles dépanne un camping-car local en butte à des problèmes électriques (« mais j'ai fait un tel bricolage que si on la voit en feu sur le bord de la route, on accèlère et on fait ceux qui n'ont rien vu ! »). Le tout sous un ciel d'un bleu immaculé et par une belle chaleur. On est loin de la pluie qui nous dégouline dessus, en France...
Depuis le matin, le déverminage se poursuit. Vous vous souvenez que la P60 de René et Josianne Getain est sur le plateau. La panne a finalement été identifiée : c'est la bague du palier AR de dynamo qui a cassé. Après moults recherches (l'Ibère n'est pas très coopératif), c'est finalement dans un garage Renault que notre équipe d'assistance en a trouvé. Bon diamètre intérieur, mais diamètre extérieur un peu trop large. Pas grave, on l'a meulée et la dynamo est prête à être remontée. Ce sera fait sans doute demain matin, avant l'embarquement. Par précaution, René s'est cependant fait envoyer une autre dynamo. C'est Maryse et Patrice Berthelot qui devraient l'amener demain matin, en avion.
Un deuxième véhicule est sur plateau. C'est la Renault 4 de Jean-Marc Dupon et Agnès Baverez. Deux pannes pour le prix d'une : câble d'accélérateur cassé et mécanisme d'embrayage dans le sac. Demain matin, notre ami Dieppois rencontré il y a trois semaines et habitant Algéciras va nous emmener chez un accessoiriste auto pour acheter un câble et un mécanisme complet. La Renault 4, ici comme au Maroc, c'est du tout venant, ça devrait donc le faire et on réparera à Kénitra.
Bref, c'est presque la routine qui s'installe et s'il n'y avait pas eu les taxis, en bas de l'hôtel, qui n'apprécient guère notre arrivée en force, tout serait allé pour le mieux. L'un d'eux a, en effet, forcé quelque peu le passage et arraché une bavette à la Traction de Thierry Laizin. On a failli en venir aux mains, mais tout est bien qui finit bien. A l'heure qu'il est (21h30), tout le monde est bien arrivé et le buffet est, de nouveau, le théâtre d'un sacré embouteillage. « J'ai claqué dans les mains, se marre Daniel, et ils se sont tous précipités comme un seul homme sur les victuailles ! » De véritables gamins, je vous dis...

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