Je vais vous la faire courte. Comme l'étape qui aurait dû n'être qu'une minuscule transition avant de grimper dans le bateau pour rallier l'Albanie et commencer véritablement le rallye. Mais, comme souvent, rien ne se passe comme prévu et la journée pépère s'est transformée en galère pour certains participants. Ça a commencé 50 mètres après la sortie de l'hôtel. La 4L des Potey, chameau emprunté à la dernière minute pour pallier le forfait de la Matra 530, s'est mise à ratatouiller puis à perdre ses poumons. Après avoir incriminé l'allumeur électronique, puis les bougies, puis le carburateur... c'est finalement le bête ressort d'accélérateur qui était monté à l'envers et butait contre la platine du starter. Sauf à forcer comme un malade à la pédale ce que Marc faisait depuis deux jours...

La joyeuse équipe d'assistance est prête à dégainer l'apéro remorque de bienvenue.

Les participants ne le sont pas moins... Prêts à têter de la bouteille...

Tout ça a mis un coup à notre planning, mais ce n'était que le début. Parce qu'une heure plus tard, c'était la Mercedes des Bernière qui s'étouffait sous un tunnel, sur l'autoroute. Le temps qu'on arrive (on n'était pas loin), le patrouilleur était là pour l'évacuer et la déposer après le péage. Là, l'équipe a essayé de trouver l'origine de la panne mais, comme ça menaçait de prendre du temps, j'ai descendu l'Alfa du plateau pour que la Mercedes y prenne sa place.

La première panne de la journée à 50 m de l'hôtel qu'on voit derrière la 4L des Potey. Nelly est persuadée que c'est elle le chat noir. « Quand je ne suis pas là, il n'a jamais de problème... »

La Mercedes en panne dans un tunnel, sur l'autoroute ! Oups, pas glup...

C'est au tour de la 2CV des Dal de faire des siennes.

Entretemps, on apprenait que la 2CV des Dal était en panne d'essence, avec un autre problème d'alimentation à résoudre. Il s'en est débrouillé avec l'aide des Bertin et des Timmerman. Parallèlement, on cherchait à joindre Angelo pour qu'il nous trouve un joint de culasse de MGB, au cas où et, cerise sur le gâteau, en arrivant à l'hôtel, j'apprenais que la 4L était de nouveau en panne, remorquée dans un garage à deux pas de l'arrivée, ce qui était un moindre mal... Bref, vous l'aurez compris, nous avons du pain sur la planche sans compter qu'il faut préparer l'apéro pour l'anniversaire de Daniel et le mien ! Pff, quelle journée !

Et pendant ce temps-là, les Christ se baignaient à Pesaro.

D'autres visitaient Granara, une petite bourgade fortifiée.