Chaud, chaud, chaud... Il fait chaud dans ce magnifique Pays Basque qui accueille notre assemblée générale annuelle. Et le ciel est d'un bleu si lumineux qu'il est indispensable de sortir du coffre dans lequel elles avaient hibernées ces pauvres lunettes de soleil poussiéreuses qui se posent avec volupté sur notre nez ! Pour ce premier jour, comme le veut la tradition, c'est en dehors de notre lieu d'hébergement, le centre de vacances Azureva Galbarreta d'Hendaye, que le rendez-vous avait été donné. A Cambo-les-Bains, et plus précisément à la villa Arnaga, un écrin de verdure dans lequel l'écrivain Edmond Rostand — vous savez celui qui a pondu la tirade du nez et le chef d'œuvre qui a fait sa renommée, Cyrano de Bergerac — a fait bâtir une demeure de style néo-basque entre 1903 et 1906 sur un domaine de 4 hectares posé au bord de l'océan. 19 pièces richement décorées que nous avons pu arpenter en toute liberté avant de flâner dans les jardins à l'anglaise qui prolongent l'édifice.
Jean-Pierre débarque en voisin avec sa Simca Fiat Balilla.
Christian Rieu et sa toute nouvelle R12 dans son bel orange printanier !
Michel et Liliane Tuller sont venus de Suisse en 404.
C'est en Spider 124 que sont venus les Martins.
Nous sommes nombreux. Très nombreux. 148 pour le week-end, après quelques désistements de dernière minute, soit pour cause de “Covidisation”, soit pour ennui mécanique, soit encore pour soigner un accident domestique. 148 à se retrouver comme si on ne s'était jamais quittés, tous bien décidés à profiter au maximum de cette cousinade qui redonne à tous la banane et va s'étaler sur toute la semaine prochaine. Avec, en toile de fond, les Pyrénées et surtout la chaleur de ce Pays Basque si attachant.
La villa Arnaga.
Il y a même une salle d'hydrothérapie !
Les jardins d'Arnaga.
Etrange horloge, non ? Elle évoque immédiatement l'expression Cherche Midi à 14 heures. Elle témoigne surtout du manque d'appétence d'Edmond Rostand pour les pique-assiettes qui avaient beau arriver à midi pour se faire inviter, se retrouvaient face à une horloge leur montant que l'heure du repas était passée depuis longtemps ! Elle est l'œuvre d'un horloger nommé Henri Vian, qui n'est autre que le grand-père du célèbre écrivain.
