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Jour 01 - Burgos

Nous y voici ! Après trois années de disette pour cause de Covid-19, nous nous retrouvons enfin pour un de ces rallyes qui nous font tant saliver tout au long de l'année. Pour la reprise, nous avons décidé de faire simple, un parcours tout entier dédié à l'Andalousie, sur les traces d'une culture qui a profondément marqué l'Espagne durant sept siècles, l'Al-Andalus. Le parcours va nous mener de Séville à Tolède en passant par Ronda, Cordoue, Grenade et les Tabernas, mais avant, il faut descendre dans le sud. Et commencer par rejoindre Burgos où nous avons situé le point de ralliement. Pour beaucoup, ce sont deux à trois jours de route qui ont précédé ce rendez-vous. A l'image des Sauvat et Le Bail qui sont allés cueillir les Loubet à La Rochelle, puis le trio Souslikoff-Servant-Dessalle dans le Médoc. Ou des Fazzini qui sont descendus de leur ch'Nord pour faire halte sur Poitiers et rejoindre Marcel et Kiki. Ou des Rieu qui ont fait route commune avec les Dubois (ce sont presque des régionaux, puisqu'ils habitent respectivement à Hendaye et Ascain !)...

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L'équipe d'assistance prête au départ. Une partie seulement...

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Rencontre, sur la descente, avec les Mendowski-Binet et leur Panda.

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Arrivée de Mary et Gérard Chartier avec leur superbe coupé Peugeot 404.

Les retrouvailles sont empreintes d'une grande émotion et il suffisait de voir les sourires et les bras ouverts pour mesurer combien l'attente avait pu être longue. Mais on y est, bien décidés à profiter du beau temps qui nous est annoncé même si, sur Burgos, c'était plutôt grand vent cet après-midi pour le badgeage des autos et pour les embrassades. Ça se calme en cette fin de journée, et c'est tant mieux parce que l'heure de l'apéro approche et que tout le monde attend avec impatience de se retrouver autour d'un verre pour gommer ces trois années de vide et tourner la page, pour reprendre nos cousinades là où nous les avions laissées, quelque part sur le port de Gênes, à l'automne 2019 !

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Retrouvailles avec nos organisateurs de l'AG de Neuvy-sur-Barangeon, Josyane et Dany Chaboche, avec leur DS à l'embrayage réparé !

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Arrivée des Fazzini...

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Didier s'y colle au collage des autocollants !

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Mëme les participants s'y mettent pour aider l'assistance...

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Yannick et Gégé s'y collent à leur tour !

AndaluciaGrosse discussion entre les Mounier et les Lelièvre...

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Mimi, les bras grands ouverts... Comme on se retrouve !

Alors, évidemment, parce que tout était trop bien huilé, il fallait bien qu'il se passe un petit truc et je m'en vais vous narrer ma petite mésaventure. J'étais tout tranquillement enfermé dans ma chambre pour préparer le compte-rendu lorsque mon fidèle Mac, Intosh de son prénom, m'a gentiment fait comprendre qu'il était temps de recharger sa batterie, arrivée en bout de course. Comme je me méfie de ses caprices (après tout, c'est une machine qui est coutumière du fait), je fais rapido-presto une petite sauvegarde, publie ce qui est déjà écrit et je plonge la main dans mon sac à malices pour y prendre le chargeur. Je fouille, hausse un sourcil, sent le coin droit de ma lèvre inférieure se mettre à trembler (signe que j'angoisse) et suis à deux doigts de la crise de panique. P..., il est où ce p... de chargeur ! Deux mots grossiers dans la même phrase, qui plus est le même, ça ne me ressemble pas, mais ça traduit bien mon sentiment. Je vide le contenu du sac sur le lit et me rend à l'évidence. Ce p... de chargeur, gros comme une de mes pognes, il n'est pas là ! Il est resté, le lâche, en France. Je me revois le débrancher au moment de préparer mon sac, de démêler son fil d'alimentation qui s'était entortillé avec un autre (cette propension que les fils ont de s'enfiler, c'est un monde !), et de le repousser pour prendre l'ordinateur que j'ai alors glissé dans le sac... pour le refermer aussitôt, laissant l'impétrant sur le bord de la table. Vous croyez qu'il m'aurait prévenu ? Il s'en est bien gardé, trop heureux d'être laissé en paix pour une petite quinzaine... Me voilà donc avec ma batterie faible, le chargeur à mille bornes et un compte-rendu à terminer. Plus deux semaines à assurer derrière l'écran pour que les amis et familles des participants puissent se rassurer en voyant que tout se passe bien...

Par chance, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. Mais, bizarrement, c'est toujours en Espagne, allez savoir pourquoi. Bref, je pianote sur mon smartphone (un Samsung, je ne mets pas tous mes œufs dans le même panier, pas folle la guêpe !), et trouve rapidement une boutique Apple sur Burgos. Pourquoi une boutique Apple ? Parce que la politique de la firme à la pomme est telle que peu de distributeurs trouvent grâce à ses yeux et que, si on cherche un accessoire, ben faut l'acheter dans une de leurs boutiques. Ça s'appelle verrouiller son marché. Me voilà donc à téléphoner à Rucubi pour vérifier si mon espagnol n'est pas trop rouillé. J'explique à une charmante demoiselle mon problème qui a l'air de l'inquiéter tout autant que moi, ce qui me rassure, je ne sais pas pourquoi. Elle compatit, et m'annonce qu'ils ouvrent dès 10h le lendemain. Oui, sauf qu'à 10 heures, je serai loin señorita. J'ai près de 500 bornes à faire... Mais vous fermez à quelle heure ? La ocho y media ? Huit heures et demi, mais c'est magnifique ! J'arrive.

10 minutes plus tard, je saute dans l'Alfa en compagnie de Francis Schaeffer dont l'espagnol pouvait largement compléter le mien, direction le centre-ville, pendant que tout le monde boit l'apéritif ! Et j'ai bien fait de le prendre avec moi le Francis, parce que se garer au centre de Burgos tient de l'exploit, surtout quand on fait une marche arrière en sens interdit, un demi-tour dans la mauvaise file... sous le regard de la Policia, alors qu'il négocie avec un Colombien qui ne démarre pas assez vite sa voiture pour laisser sa place et que, pour ça, il n'hésite pas à bloquer la circulation ! Grâce à son intervention, j'ai pu trouver mon chargeur dans la boutique, le tester, et l'acheter ! Si vous lisez ce compte-rendu, il y est donc pour quelque chose. Tout autant que la Policia qui, passée la surprise, a validé la manœuvre en levant les deux pouces pour saluer ma petite Alfa : ¡ Qué bonita ! Qu'elle est belle !... Muchas gracias, hombres y hasta luego. Maintenant, il ne faut pas que je traîne, faut que je retourne à l'hôtel pour publier... ¡ Vamonos !

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Jean-Luc et Odile Olivier arrivent à leur tour avec leur bonne vieille 4L qui doit en être à son... pfff... on ne sait même plus combien de rallyes elle a faite.

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Waouh, la belle Mercedes ! Venue par la route de La Roche-sur-Yon. Juste un petit bruit bizarre qui provenait, en fait, d'un enjoliveur mal fixé qu'il fallait tourner d'un quart de tour supplémentaire pour le verrouiller.

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A, à, à la queue-leu-leu... Arrivée groupée pour ceux qui, partis à deux voitures, ont fini par arriver à six véhicules !

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Encore et toujours des retrouvailles chaleureuses.

AndaluciaAlors, Jean-Pierre, cette route ? – Ben, grmblll, grmbllleue... – Ah d'accord...

AndaluciaMary et Gérard accueillent Michel et Christine...

 

 


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