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12 octobre : Côte d'Azur

Mardi 12 octobre. Toujours un grand beau soleil et un ciel si bleu qu'on pourrait s'y noyer. Cette fois, c'est à la découverte de la Côte d'Azur que nos anciennes vont. Par la route côtière qui longe Fréjus (traversée compliquée), Saint-Raphaël, le Cap Dramont où a eu lieu l'un des débarquements des troupes alliées le 15 août 1944 (en l'occurrence, la 36e Division d'Infanterie du Texas qui compte plus de 100.000 hommes), le très joli port de Théoule, Cannes et sa Croisette où se déroulait le festival consacré au Séries Télé, Antibes, Nice, etc.

Côte d'Azur

Il y a du monde sur cette route, la plupart du temps limitée à 50 km/h car il faut traverser toute une série d'agglomérations et nous longeons les contreforts du magnifique massif de l'Esterel qui jette dans la mer ses bras rougeoyants entre la Pointe du Cap Roux et celle de l'Esquillon. Les couleurs y sont étonnantes, de rares pointes de vert venant souligner les arêtes acérées de cette montagne que l'on dirait éternellement en fe

R21

La Renault R21 de Thierry et Cécile.

Caravelle

La Caravelle de Gérard et Mary au départ.

Plage

Esterel

Une belle brochette face au majestueux massif de l'Esterel.

La suite du parcours est moins plaisante car, après Théoule, on a beaucoup construit et la mer ne se dévoile vraiment qu'en arrivant sur la Napoule, avec son lot de bouchons jusqu'à Cannes et Antibes. C'est là qu'un grand nombre a bifurqué vers Biot, un village haut-perché, tout en pentes, qui a été créé au IIe siècle et se visite à petits pas, au rythme de ses ruelles étroites pavées. On pourrait en faire rapidement le tour, le centre-historique étant un mouchoir de poche, mais il y a tellement à voir qu'on prend son temps, dans des rues au nom évocateur : Portugon, Cul-de-Sac, Rondon, Catastrophe, Calade, etc. Jusqu'à arriver à l'église Sainte-Marie-Madeleine, reconstruite aux alentours de 1470 lorsque celui qu'on surnommait le bon Roi René de Provence (il n'était pas aussi bon que sa légende le prétend) a décidé de repeupler ce village déserté par les crises du XIVe siècle (peste noire, guerres de pillages...) par des Italiens venus de Gênes, et plus précisément de la vallée d'Oneille.

Théoule

Le joli petit port de Théoule.

Biot

Rue de La Calade, à Biot.

Biot

L'église Saint-Marie-Madeleine à Biot.

Après cette jolie tranche d'histoire, retour à Sainte-Maxime... par l'autoroute, plus rapide pour arriver avant la nuit qui tombe très tôt en cette saison... Encore une belle journée et ce n'est pas fini.


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