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Septembre - Jour 09 - Salamanque / Ségovie

Au mois de mai, cette étape avait été dantesque. La fin, surtout. 7 km d'ascension, avec une pente quasiment continue à 7 %, et un déluge dans une véritable purée de pois, à ne pas y voir où mettre ses roues ! Aujourd'hui, ça tenait de la balade bucolique et on se demande encore où était la difficulté, hormis le mauvais temps. Certes, la pente était raide, mais il nous a fallu à peine 10 minutes pour effectuer une montée qui avait pris plus du double au printemps ! Comme quoi, la météo change terriblement la donne.

Iberica

Sec, sec, sec...

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Les nids sont toujours là, mais les cigognes sont allées se rafraîchir plus au nord.

Le chaud soleil castillan oblige, tout le monde a pris son temps aujourd'hui, s'égayant dans une nature qui alternait entre savanes, mont d'Arrhée et pâturages aussi secs qu'un pet de nonne après les mâtines. Quelques malins ont sillonné Salamanque à la fraîche. D'autres ont réussi à se garer pour sillonner les ruelles médiévales d'Avila, bien cachées derrière leurs remparts et leurs 87 tours. D'autres, encore, ont préféré se recueillir sur les tombes des 26 monarques conservés dans de majestueux caveaux à l'Escorial. Certains, enfin, ont filé jusqu'à Ségovie pour y flaner, à la recherche d'une ombre bienvenue.

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Le temps est idéal pour les cabriolets.

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Les femmes prennent le pouvoir ! Elles sont de plus en plus nombreuses à conduire, pour le plus grand plaisir des pilotes ! 

Il règne une ambiance de farniente dans un groupe qui prend de plus en plus de temps pour rallier l'arrivée, comme s'il fallait faire le plein de soleil et de paysages avant le retour qui se profile déjà à l'horizon. Histoire de faire des provisions de terres brûlées avant le rude hiver qu'on nous promet dans nos pénates. C'est peut-être dû aux femmes qui ont pris, petit à petit, le pouvoir et le volant. Le rythme est plus doux, plus lissé et l'on s'arrête plus souvent. Il paraît même que, dans les habitacles, on se montre plus conciliant sur les erreurs de parcours engendrées par le GPS, toujours aussi cabotin en Espagne. C'est dire si tout va bien...

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Avila et ses tours...

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Même nous, nous prenons le temps de la pose.

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Au mois de mai, la montée vers le col de Navacerrada (1800 m) avait été un calvaire. Aujourd'hui, c'était un pur plaisir.


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