Traditionnellement, on sait que cette cinquième journée est marquée par des incidents techniques. C'est écrit comme du papier à musique et la règle a, une nouvelle fois, été vérifiée. Rien de grave, rassurez-vous. Beaucoup moins compliqué qu'au mois de mai. Un souci d'embrayage sur la Matra 530 de Marc. Plus moyen d'embrayer au départ de l'hôtel. Heureusement, il y avait là notre ami luxembourgeois, Christian, qui ne soigne pas que les malades (il est médecin dans le civil). Il s'y connaît en matière de purge, et son intervention a permis à Marc de rallier l'arrivée en refaisant, de temps à autre, le niveau de liquide. Parce que le mal est un zeste plus profond, notre diagnostiqueur de haut vol, Bill, étant formel : le récepteur d'embrayage « a chié ». On ne saurait mieux dire qu'il fuit et qu'il est temps de le remplacer. Par chance, Marc est adhérent de l'Amicale 530 et en un seul coup de fil, il a retrouvé le sourire. L'efficacité du club est, une nouvelle fois, à mettre en avant parce que la pièce l'attendra après-demain à l'hôtel de Viseu où nous pourrons effectuer la réparation. En attendant, il lui faudra surveiller le niveau. Un moindre mal.

Croisée en Espagne, une superbe R4 GTL Clan que son propriétaire n'a pas voulu nous vendre ! Il paraît qu'il l'aime trop...

La descente par la route côtière était magnifique !

Un cyclotouriste en panne ? L'assistance s'arrête. Surprise, c'est un français... Non, pardon, un Breton...

L'assistance n'a d'ailleurs pas chômé sur la route, dépannant un... cycliste qui avait une roue tournant carré (roulements morts d'après Bill, toujours lui). Un Breton qui se balade en Espagne avec son chien, un bon gros pépère, pas du tout affolé par ce genre d'incident, manifestement classique pour son maître. Quant à nous, nous avons fait une halte au frein à main, alpagués que nous avons été par une 403, postée telle une sentinelle sur le bord de la route. En piteux état la bougresse, mangée par la rouille mais qui a bien fait de nous faire de l'œil. D'abord parce que ce n'est pas un modèle courant puisqu'elle a la conduite à droite. Et pour cause, elle arrive du Mozambique ! Pas banal, même si le prix demandé pour l'acquérir nous a paru un poil élevé (1.200 €). Surtout, elle nous a permis de découvrir un endroit incroyable, un hangar dans lequel sont alignés des centaines de motos anciennes, scooters, vélos ou Solex. Tous dans des jus plus ou moins avancés, mais certains méritant plus que le détour. Un véritable trésor. Avec, là encore, des prix quelque peu surgonflés, mais nous n'avons pas, non plus, pris la peine de commencer à négocier. Mais retenez l'adresse au cas où, c'est à Antas et l'espèce de boutique s'appelle Clasicospopulares, et elle a un site internet, classicospopulares.com. Avis aux amateurs.

Dernières images d'Espagne, et toujours des églises !

Rencontre avec une 403 venue du Mozambique. A pied si on en juge par son état !

Surprise : c'est une conduite à droite !

Les trésors cachés de Classicospopulares !

En attendant, nous voici à Esposende, en bord de mer, au Portugal. Toujours sous le soleil et avec une heure de moins au compteur. Ou de plus, car si on compte bien, nous allons faire une journée de 25 heures ! Pfff, dur dur...

Arrivée à Esposende. En mai, il faisait froid. Aujourd'hui, presque trop chaud !

La Matra 530 de Marc ira beaucoup mieux dans deux jours. Mais son petit souci ne l'empêche pas de rouler...