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Septembre - Jour 01 - Bilbao

Les participants à l'édition de mai apprécieront : il fait un soleil de plomb sur Bilbao. Rien à voir avec le froid, la pluie et les orages que nous avions connus au printemps ! C'est peu dire que les sourires sont également de sortie, tout comme les shorts et les tenues légères, très légères même. Les autos apprécient également cette météo plus que clémente, roulant fièrement des mécaniques sous les chauds rayons d'un astre généreux. Ce qui n'empêche pas les surprises, car certains ont dû changer de monture au dernier moment, victimes d'un incident mécanique impromptu, du genre qui vous met le moral dans les chaussettes, change tous vos plans et vous empêche de dormir. Mais à tout problème existe une solution. Même si, pour nos amis Bidaud, par exemple, elle a un goût saumâtre. Pensez, Bruno avait acquis une Karmann-Ghia exprès pour le rallye. Il y avait mis tout son cœur et une grosse partie de ses économies pour qu'elle soit parfaite. Et là, à quelques heures du départ, la boîte de vitesses, pourtant refaite (!) a lâché. Lâchement. Pas question, pour autant, de rester en rade, surtout qu'ils avaient prévu de profiter du rallye avec trois autres couples d'amis. C'est donc en moderne qu'ils sont arrivés. Penauds au départ, très vite assurés de notre sympathie après quelques petites blagounettes dont nous avons le secret. L'essentiel étant qu'ils soient là.

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Stickage des autos. Ça colle, ça colle ! 

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D'autres ont vécu quelques péripéties sur la route. Pour Alain et Hélène Deprez, ça sent la mauvaise blague. Ils avaient prévu d'amener leur Vitesse sur plateau jusqu'à Bayonne et ils faisaient route avec leurs amis Vandermersch, eux aussi propriétaires d'une Vitesse. Mais leur Scenic tracteur, une bête de somme moderne, estampillée Renault, a décidé de remettre au goût du jour un adage bien connu : « Tu pars en Renault, tu reviens à vélo ! » Sur l'autoroute, l'auto s'est arrêtée. Net. Ne voulait plus rien savoir la bougresse. Coincé sur la bande d'arrêt d'urgence, Alain a eu beau essayer de lui parler gentiment, puis un peu plus crument (pas beaucoup, il est très policé Alain, même en colère !), elle ne voulait plus se remettre en route. Il a donc fait appel au dépanneur autoroutier. En l'attendant, et pour passer le temps, il a brusquement décidé de tenter à nouveau un redémarrage. Un tour de clé et là, ô surprise, un gigantesque rideau d'eau s'est abattu ! Il a coupé le contact, affolé. La pluie a cessé. Que s'était-il donc passé ? Ne voulant pas tenter le diable, il n'a pas renouvelé l'expérience. Et pour cause, car en voyant la mine hilare de ses amis, il a fini par comprendre que, coïncidence épatante, l'arrosage du champ de maïs voisin venait de lui jouer un petit tour de magie ! Tout ça pour dire qu'au final, il a laissé la Scenic au garage, a descendu la Vitesse et a fini le parcours de liaison avec. Sans souci.

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René Gétain s'était déjà inscrit plusieurs fois avec sa Chambord. Sans jamais réussir à nous l'amener. Cette quatrième fois est la bonne !

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D'autres ont connu des panouilles, comme on dit, rien de grave. On sait cependant qu'il va falloir remplacer des roulements de roues AV sur la R8 Gordini de Guy Lefert. Ils sifflent depuis hier. Il s'est pourtant arrêté dans un garage pour demander de l'aide. Mais il s'est proprement fait envoyer promener. Pas complètement, mais on lui a fait comprendre qu'il n'avait qu'à se débrouiller tout seul. Loin de ce que nous avons vécu en mai en Espagne ou au Portugal où tout le monde s'arrêtait de travailler pour nous venir en aide. Après ça, étonnez-vous que les étrangers ne nous trouvent pas très accueillants. C'est, malheureusement, un travers beaucoup trop répandu par chez nous. Bref, il s'est débrouillé. Il a commandé les roulements chez MécaParts qui les lui a livrés en express ce matin, au gîte où il avait passé la nuit. Du coup, on va pouvoir réparer ce soir ou demain matin. Et il va passer une bonne nuit.

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Comme vous pouvez le constater, on ne s'ennuie jamais sur nos rallyes. Et quand on sait qu'il n'a même pas commencé, ça promet. En attendant, tout le monde est arrivé, le moral est au beau fixe, il fait un temps magnifique, les autos sont belles, les femmes aussi et les hommes ont la banane. Si ça ne ressemble pas à du bonheur, ça n'en est pas loin !


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