Encore une belle journée. Pourtant, la météo locale nous annonçait un ciel couvert et de la pluie, ce qui aurait compromis le programme surprise que nous avions concocté. Au réveil, grand bleu ! En avant pour la modification de l'étape : nous allons entraîner les quatre roues motrices dans le col du Tazazert ! Une piste que nous avions empruntée à deux reprises déjà, dont la première fois avec les 4L. Mais elle s'est tellement détériorée, creusée, ravinée qu'il aurait été suicidaire de les entraîner dans cette expédition. Ils se consoleront en empruntant la piste qui serpente entre les palmeraies avant d'arriver à Zagora, terme de la journée.
C'est peu dire que la piste de Tazazert est féérique. Elle permet d'admirer des paysages incroyables, d'une minéralité féroce, de véritable lames de roches brisées, broyées, brûlées par le soleil qui lui donne cette couleur sombre, quasi infernale. Cette beauté se mérite. Quatre heures à souffrir sur un chemin qui met à rude épreuve les mécaniques mais également les équipages, tout heureux d'en avoir fini à N'Kob. A voir les sourires sur les visages, nous ne regrettons pas de les y avoir entraînés. Même si quelques autos ont souffert et ont dû faire une halte chez Momo, notre garage fétiche, à Zagora où nous sommes accueillis comme des membres de la famille. En ce cinquième jour, et dans ce sublime sud marocain, nous nous sentons de mieux en mieux, prêts pour les trois journées de pistes qui vont désormais rythmer notre quotidien et transformer les touristes que nous sommes en raideurs. Vivement demain !
Premières images d'un paysage d'une minéralité incroyable.
Regroupement à l'entrée de la piste. Et grands sourires avant d'entamer les hostilités.
La chaîne de montagnes est découpée, ciselée, craquelée, martelée...
Sur la piste, les premiers kilomètres sont assez faciles, ça se gâte sérieusement ensuite.
On croise toujours des bergers sur la piste.
Mais aussi des locaux qui l'empruntent pour se déplacer d'un campement à un autre.
Un mamelon dressé vers le ciel.
Trop gonflée la Colorale ? Pour améliorer son confort, Thierry préfère enlever 300 g.
Il a bien fait, la suite a été plus "agréable". Moins pire pour les os, serait-on tenté de dire.
Quand on vous dit que les pierres ont été soumises à un martelage incessant, ce qui donne ces arêtes comme sculptées par un apprenti maladroit.
La vie est ici partout présente, à l'image de cet écureuil dont on se demande de quoi il peut bien se nourrir.
On se croirait à Monument Valley, mais en double !
L'Iltis à l'attaque. Pépère...
La récompense à la sortie de la piste, la palmeraie de N'Kob.
A l'arrivée, chez Momo, on mécanique.
Ici, on fait du business intelligent. A peine arrivés, Omar nous propose une assiette souvenir faite dans la demie heure !