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Jour 11 - Mai - Dublin / Rosslare
This is the end. Clap de fin. Fondu au noir. Retour vers la France. Nostalgique et joyeux à la fois tant l'Irlande nous a fait de cadeaux. Ses paysages magiques, son peuple chaleureux et ouvert, son rythme de vie, sa culture, et même son soleil (oui, oui, il fait beau en Irlande). Même les problèmes qui pouvaient survenir se résolvent avec bonhommie ici. Difficile de s'énerver contre quiconque lorsqu'une galère se présente. Ce qui a été le cas à la dernière minute... Nous avions dû intervertir les voitures sur les plateaux pour cause de, comment dire, pannes imprévisibles. Mais nous avions oublié qu'il fallait impérativement que les chauffeurs soient présents pour présenter leur ticket voiture. Or il nous en manquait un. Du coup, pas moyen de franchir le poste d'entrée. Pourtant, la dame qui contrôlait les papiers essayait de nous dépatouiller. Malheureusement, le propriétaire de l'une des autos sur plateau était déjà dans le bateau, avec son ticket qui, lui, n'avait pas été enregistré puisqu'il n'avait pas de voiture, vu qu'elle était cassée. Vous suivez ? Il nous manquait donc un ticket voiture et comme celui-ci avait été zappé, on ne pouvait pas embarquer le van avec ladite voiture dessus ! Comment faire ? Ne pas s'énerver, pour commencer. C'est facile, tout le monde est très gentil et cherche une solution. La plus simple ? Retourner au bureau de la compagnie et acheter un nouveau ticket pour embarquer et se faire rembourser à Cherbourg, à l'arrivée. Bon sang, mais c'est bien sûr ! Pourquoi n'y avait-on pas pensé plus tôt ? Parce qu'il ne reste plus que cinq minutes avant que le bateau ne ferme ses portes ! Je ne vous raconte pas la vitesse à laquelle ma pauvre Titine a rallié le bateau, suivie à fond de caisse par la Mercedes 190SL et le van qui tractait le plateau avec la voiture qui n'avait pas de ticket ! Le tout en se trompant de sens de circulation !
Cette ultime péripétie mise à part, nous sommes à bord du ferry qui nous ramène paisiblement en France, les réservoirs pleins, les jerrycans aussi (il paraît qu'il n'y a pas pénurie d'essence dans notre beau pays, mais nous nous sommes laissés dire qu'il y avait déjà 20% des stations-service en rupture, alors nous sommes prévoyants), des souvenirs plein la tête et une furieuse envie de revenir le plus vite possible dans cette verte Irlande qui nous a si bien accueillis. Rendez-vous en septembre pour la deuxième édition !
Celtica Gazoline
Minuscule panouille à Dublin. Réparation aussi pertinente que rapide !
Celtica Gazoline Celtica Gazoline
Dernier arrêt dans un pub irlandais. Sans doute l'un des plus typiques que nous ayons vus, resté figé dans les années 50.
Celtica 2016
Celtica Gazoline
Il est pas beau notre Papy Claude ?
Celtica Gazoline

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