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Bulgaroumania - J12 : Sofia, le retour
Le Bulgaroumania, c'est fini ! Nous sommes revenus à notre point de départ, non sans nostalgie. Entre averses et éclaircies, à l'image de la météo qui nous a accompagné tout au long de cette édition. Le réveil a été très matinal. 5h30 pour tout le monde, afin de traverser Craiova au plus vite, le marché du lundi matin formant un bouchon difficilement contournable, et de rallier Calafat avant 9h par une route en travaux. Il paraît qu'un jour le pont enjambant le Danube entre Calafat en Roumanie et Vidin en Bulgarie sera achevé. Pour ce que nous en avons vu, il serait étonnant qu'il soit inauguré à la fin de l'année comme on l'annonce. En dix mois, il n'a quasiment pas avancé d'un pouce. Et cela fait des années que ça traîne en longueur, la fin des travaux ayant été initialement prévue pour 2010. De plus, si l'on se fie à l'état des routes qui y mènent, ça n'a pas non plus l'air de s'affoler.
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Non, le Danube n'est plus bleu. Quoique, avec un petit trucage...
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Retour en Bulgarie. Le constraste est saisissant...

Pour l'heure, il faut donc encore prendre le ferry... et son mal en patience. Plus d'1h30 d'attente pour une traversée qui dure à peine un quart d'heure. Mais il serait malvenu de se plaindre. Rentabilité oblige, on attend qu'une barge soit pleine pour la lancer à l'eau. Logique. Du coup, nous n'avons débarqué qu'à 10h30 pour foncer sans trop s'arrêter pour rallier Sofia. Il fallait y arriver avant 16h pour avoir le temps de charger les voitures sur les camions qui repartent à l'aube demain matin. Pari gagné. Tout le monde est arrivé à l'heure ou presque, certains n'écoutant jamais tout à fait le briefing. Sans doute pour le plaisir de se faire enguirlander par les copains pour ne pas respecter les consignes.
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Bolodya Asparoukhov pose avec la MG TD des Marqué. Petit clin d'œil pour Eliane...
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Vrasta et ses immeubles numérotés...
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On préfère ces petits portails...

Cela dit, malgré le peu de temps que nous avions pour deviser, nous avons fait une très agréable rencontre avec Bolodya Asparoukhov, un membre du club Tempo qui parcourt la Bulgarie en vélocross ou... à pied ! Des marches de sept jours à travers les montagnes, et avec des jeunes ou des étrangers tout aussi férus de ce genre de ressourcement. C'est en nous garant que nous l'avons croisé, et de fil en aiguille, entre trois mots de bulgare et cinq d'anglais, nous avons parlé plus d'une heure et nous sommes repartis avec une bouteille de Rakya, un alcool de mirabelle, et des cerises cueillies sur son arbre. Blagodaryeu Bolodya. Blagodaryeu Bulgaria. La revedere Romania. Votre gentillesse et votre accueil vont nous manquer. Terriblement...


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