Bulgaroumania - J10 : Sibiu
Nous ne nous attendions pas du tout à la journée que nous avons vécue. Nous savions que la route était magnifique, parsemée de superbes portails réalisés artisanalement. Mais nous ne nous doutions pas que nous allions faire d'aussi belles rencontres. Dès le départ, c'est avec Ottila, un apiculteur itinérant, que nous avons débuté. Lui et son père partent, chaque année, de Sovata, avec leurs ruches derrière leur camion pour, de mai à juillet, parcourir la Roumanie au gré des floraisons. Leurs abeilles sont si utiles aux paysans locaux pour assurer le transfert du pollen que ces petites bêtes traînent collé à leurs pattes lorsqu'elles butinent, que ces apiculteurs ont le droit de s'installer où ils le souhaitent, sans rien avoir à demander. Chaque année, Ottila parcourt ainsi près de 3.000 km, passant ensuite le reste de la saison à vendre son miel et les produits dérivés qui s'y attachent. Une vie d'itinérance à laquelle il ne renoncerait pour rien au monde, mais qui tend à disparaître.
Plus loin, c'est un sculpteur de portails que nous avons rencontré, par le plus incongru des hasards, alors que je photographiais un portail. Il nous a montré le travail qu'il exécute actuellement pour un client. Un immense ouvrage qui va lui demander trois mois de travail, et est facturé 3.000 euros, bois de châtaignier compris. Quelques kilomètres plus loin, autre jolie rencontre : avec une famille de vanniers. Du grand-père aux gamins, tous travaillent à façonner des paniers, des sièges, et des objets de décoration. Nous en croiserons bien d'autres le long de la route, avant d'arriver à Sighisoara, ville médiévale dans laquelle serait né Vlad Dracul...
Enfin, c'est avec des chaudronniers, une communauté de Roms semi-itinérante, que nous avions rendez-vous. Nous les avions vus lors des reconnaissances, et cette fois c'est toute la famille qui nous a accueillie. Un magnifique moment de partage qui doit vous faire comprendre que rien n'est tout noir ou tout blanc en ce bas monde. Il en est des Roms, comme de toutes les communautés qui peuplent notre planète. Ceux-là travaillent, souvent en Italie, où leur art est très apprécié avant de revenir s'installer dans la région de Médias et y transmettre leur savoir aux jeunes. Qui à leur tour partiront pour fonder une famille, travailler, et revenir... Et ainsi de suite.
Si la journée a été belle pour tout le monde, il en a été autrement pour Martial dont le moteur n'aura finalement pas tenu jusqu'au bout. Mais ce soir, celui qui avait été préparé la veille est déjà remonté dans sa Panpan. Un nouveau miracle s'est produit. C'est un peu à l'image du temps. Il tombe des cordes sur la Roumanie, Bucarest est sous 60 cm d'eau, mais nous échappons à chaque fois au pire. Pourvu que ça dure !
Un mariage à Sighisoara.
Grand-père et grand-mère préparent le travail de vannerie de leurs enfants et petits-enfants.
Sculpteur de portail en bois.
Plus loin, c'est un sculpteur de portails que nous avons rencontré, par le plus incongru des hasards, alors que je photographiais un portail. Il nous a montré le travail qu'il exécute actuellement pour un client. Un immense ouvrage qui va lui demander trois mois de travail, et est facturé 3.000 euros, bois de châtaignier compris. Quelques kilomètres plus loin, autre jolie rencontre : avec une famille de vanniers. Du grand-père aux gamins, tous travaillent à façonner des paniers, des sièges, et des objets de décoration. Nous en croiserons bien d'autres le long de la route, avant d'arriver à Sighisoara, ville médiévale dans laquelle serait né Vlad Dracul...
Puits ornementé.
Costumes locaux.
Enfin, c'est avec des chaudronniers, une communauté de Roms semi-itinérante, que nous avions rendez-vous. Nous les avions vus lors des reconnaissances, et cette fois c'est toute la famille qui nous a accueillie. Un magnifique moment de partage qui doit vous faire comprendre que rien n'est tout noir ou tout blanc en ce bas monde. Il en est des Roms, comme de toutes les communautés qui peuplent notre planète. Ceux-là travaillent, souvent en Italie, où leur art est très apprécié avant de revenir s'installer dans la région de Médias et y transmettre leur savoir aux jeunes. Qui à leur tour partiront pour fonder une famille, travailler, et revenir... Et ainsi de suite.
Photo de famille avec les chaudronniers.
Les petits enfants de Cavellino, le chaudronnier que nous avions vus l'été dernier.
Le petit dernier s'exerce.
La communauté des chaudronniers est aussi réputée pour la beauté des jupes de ses femmes.
Il était moins souriant l'été dernier !
Si la journée a été belle pour tout le monde, il en a été autrement pour Martial dont le moteur n'aura finalement pas tenu jusqu'au bout. Mais ce soir, celui qui avait été préparé la veille est déjà remonté dans sa Panpan. Un nouveau miracle s'est produit. C'est un peu à l'image du temps. Il tombe des cordes sur la Roumanie, Bucarest est sous 60 cm d'eau, mais nous échappons à chaque fois au pire. Pourvu que ça dure !