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Bulgaroumania - J08 : Piatra Neamt
La météo nous avait promis le pire. Elle est un peu comme chez nous. Pessimiste. Il y a eu, certes, des orages (surtout lorsque nous avons passé les gorges de Bicaz) et même une mini tornade, mais uniquement en fin de journée. Le reste du temps, il a fait beau. Pire, les routes que nous avions eues lors de la reconnaissance ont été refaites à neuf. Merci l'Europe ! Du coup, nous avons profité à plein du paysage magnifique, d'une campagne animée, verdoyante, dans laquelle les ruches voyagent au gré des floraisons et où l'on utilise encore le cheval pour labourer de petites parcelles. Pas de monoculture. Ici, on pratique l'agriculture raisonnée. Un principe que notre civilisation mercantile et trop pressée d'enrichir une minorité a oublié.
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Pas une Renault 12 : une Dacia.
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Une Trabant. Il en reste encore beucoup, mais peu de roulantes.
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La 404 de Michel et Liliane Tuller.
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Bel attelage...

Aujourd'hui, nous sommes entrés dans le pays Sicules. Plus étonnant, on a plus entendu parler hongrois que roumain, notamment à Miercearu Ciuj, la capitale de la bière où nous avons fait une halte prolongée, séduits par le calme de l'endroit et les rencontres que nous avons faites. Ça avait d'ailleurs commencé à Brasov, avant même le départ. Voulant remercier Nicolae qui nous avait trouvé le régulateur de l'impédant qui n'avait aucune pièce pour réparer son Alfa Romeo, nous nous sommes retrouvés dans la deuxième plus grosse concession Renault-Dacia de Roumanie, pour y rencontrer Horatiu Popa, collectionneur de Renault (il possède une 4CV de 1956, deux Dacia, une Renault 12 TL dont la qualité de restauration nous a laissé pantois et une Renault 8 roumaine, une Dacia 1100).
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On the road, avant le déluge !
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Sur la route...
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L'antre magique de Raymond Lado.
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Une Dacia récente dans les rues de Miercearu Ciuj.

Superbe moment d'échanges prolongé donc à Miercearu Ciuj où nous avons rencontré Raymond Lado, un marchand de pièces dont l'arrière boutique est une véritable caverne d'Ali Baba, remplie d'épaves de motos (notamment des EMW), de Trabant, de Mercedes (il nous a affirmé que celle que nous avons vue renversée sur le côté a appartenu à Ceaucescu), d'Aro (il a craché devant nous sur le symbole communiste peint sur la porte)... Pas un mot de roumain, ni d'anglais, encore moins de français. Ici, on ne parle que magyar (hongrois). Mais le langage de la passion automobile est universel et nous sommes parvenus à discuter une petite heure avec lui, achetant au passage quelques bricoles pour faire marcher le commerce. Il nous a ensuite entraîné dans une pension de famille où nous avons délicieusement déjeuné en compagnie de Renata Balozs, une jeune étudiante qui mange là tous les jours, et passe la semaine chez son grand-père, ses parents habitant à 45 km de là. Elle parle hongrois, bien sûr, mais aussi anglais et français, et espère poursuivre ses études à... Budapest pour, plus tard, devenir journaliste ou écrivain. Une très jolie rencontre, comme beaucoup de participants en ont fait aujourd'hui, la gentillesse des roumains étant tout simplement exceptionnelle. Du niveau de celle des Turcs que nous avions déjà appréciés l'an passé. C'est tout dire... piatra neamt
Une moto EMW chez Raymond Lado. Elle date de 1955.
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Gégé et Renata.



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