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Bulgaroumania - J03 : Veliko Tarnovo
Evacuons tout de suite l'épisode météo. Nous avons été soumis au régime de la douche écossaise. Ciel gris pour le départ, grand et beau soleil pour traverser la Vallée des roses, nuit et brouillard pour nous rendre dans le village d'artisans d'Etara, et trombes d'eau pour finir l'étape ! Et pourtant, on en redemande. Pourquoi ? Mais parce que l'ambiance est toujours au rendez-vous, que nous prenons notre mal en patience, et que nous sommes devenus philosophes au fil des kilomètres, picorant de beaux moments de joie et de convivialité dès que c'est possible.
Aujourd'hui, nous avons ainsi beaucoup appris sur les roses. Merci à notre ingénieur agronome, Gérard Chartier, qui nous a expliqué pourquoi la Bulgarie, premier exportateur mondial de roses pour la cosmétique, ne fournit quasiment plus personne. La faute aux étamines jaunes de ses roses à cinq pétales qui sont allergisantes. On lui préfère aujourd'hui la rose de Provins. Il n'empêche, la vallée mérite encore son nom, comme nous avons pu le constater. Mais les roses bulgares ne sont plus seules, elles sont accompagnées d'une nouvelle variété, plus classique, et on a pu voir une reconversion plutôt réussie dans la culture de la... lavande. Comme quoi, il doit faire beau assez souvent... Mais pas cette semaine.
Sur la grille de départ
Sur la ligne de départ, la Karmann-Ghia de Mary et Gérard Chartier.
Dans la vallée des roses
Dans la vallée des Roses.
Dans la vallée des roses

A Etara, le petit village artisanal, nous avons eu la surprise de rencontrer un groupe de collectionneurs bulgares venus de la ville de Karlovo toute proche et en route pour Varna, sur la côte. Ils ont été pour le moins surpris de nous trouver là, venant d'aussi loin pour visiter la Bulgarie et la Roumanie. « Vous êtes de grands malades ! Chez nous, c'est très compliqué de faire déplacer les collectionneurs. 200 km, c'est le maximum que nous osons. Alors là bravo, c'est un bel exemple... » Nous leur avons proposé de venir nous rendre une petite visite en France, avec leurs autos. Après tout, nous sommes bien là. Rendez-vous est pris, on verra ce que l'avenir nous réserve. En tout cas, ils nous ont bien bluffé avec la qualité de la restauration de la Berliet 1928, et nous avons pu voir une Moskvitch qui ressemblait étrangement à la première Opel Olympia qui, de son côté, a des airs de Juvaquatre. Normal, les Russes, en se retirant après la Seconde Guerre mondiale en ont emporté les plans et l'outillage pour créer cette auto. Copieurs, va ! Mais il paraît que Louis Renault en aurait fait autant avant-guerre, et que Opel lui a intenté un procès...
Personne n'a flâné sur la route, les points de vues magnifiques que nous avons vus cet été étant noyés dans la brume ou sous le déluge. Mais ça a permis d'arriver plus tôt à Veliko Tarnovo pour visiter la forteresse de Tsarevets, autrement qu'au pas de charge. Et certains ont suivi à la lettre les instructions du road-book qui leur conseillaient quelques monastères ou villages typiques aux ponts de pierres ancestraux, à l'image de Tryavna.
Pourquoi mettre un vrai quand un faux policier fait illusion ?
Pourquoi mettre un vrai policier quand un faux fait illusion ?
Guéguette et sa 2CV
Ça roule pour Guéguette, mais elle a déjà des problèmes de démarreur...
La Mercedes de Martine et Philippe
La Mercedes 190SL de Philippe et Martine.
La Fiat X1/9 de Wanda et Brigitte
La Fiat X1/9 de Wanda et Brigitte

Ça a également permis de réparer quelques bobos sur les autos. Deux soucis de démarreurs (un sur la Karmann Ghia de Poussin, vous verrez son état sur le film, c'est à frémir de rire mais un miracle a eu lieu, l'autre sur la 2 CV de Guéguette – en fait, c'était juste un fil de débranché mais on en a profité pour le réviser, il en avait bien besoin). Se sont ajoutés quelques soucis de fuite d'essence sur le Rancho des Bour, une fixation supérieure d'amortisseur AVG sur la 404 break des Lorente, un pot d'échappement à ressouder sur la R16 de Jacques Mollet... La routine, ou presque. Je vous suggère de visionner la vidéo de la journée. Elle est loin d'être triste et elle résume assez bien cette journée... écossaise !



Une petite vidéo supplémentaire, faite par Marie-Jeanne à bord d'une Cox cabriolet.





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