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Iberica 2 - Jour 06 - Setubal
Journée détente pour la croisière qui s'amuse bien après la longue étape mucho caliente d'hier. Au départ d'Evora, c'est parti dans tous les sens, mais la thématique du rallye étant la chauffe, ça ne pouvait pas être tranquille toute la journée. Pourtant, ça avait commencé pépère. Pour passer le temps, Michel s'est penché sur les culbuteurs de ma 203 pour les régler et en profiter pour resserrer la culasse après le coup de chauffe d'il y a, houla déjà trois jours. Du coup, nous sommes partis tard. Les derniers ou presque. Et nous avons décidé de couper au plus court, parce que nous avions une autre idée en tête : rendre visite à un garage qu'un abonné nous avait conseillé, à Beja. Nous n'avons pu résister, vous imaginez bien. Départ en petit groupe, avec le plateau de Michel, la remorque, la Cox du toubib et l'Austin Healey qui chauffait. Tranquille. Sauf qu'évidemment, une anglaise ne saurait rester discrète. Elle nous a encore fait un coup de chaleur ! Cette fois, elle a carrément failli prendre feu. Une histoire de fusible qui n'a pas fait son boulot pour protéger un allume-cigare qui devait alimenter un GPS, un téléphone portable, un ordinateur, une télévision, une cocotte-minute dans laquelle mijote une choucroute... Je te foutrais tout ça en l'air moi ! Bref, c'est le fil qui a commencé à fondre, avant de brûler. Il s'en est fallu de peu pour que le reste de la voiture y passe. Heureusement, Martine s'est sacrifiée, en arrachant le fil de ses mimines avant de le balancer dans un champ fort heureusement imberbe (entendez par là qu'il a tellement fait sec que pas un brin d'herbe ne pourra repousser avant une décennie !). Ouf ! Je vous rassure, pour fêter l'événement, on a fait plongette dans la mer toute proche. Mais avant, nous sommes allés faire un tour chez Joao Guerreiro Palma et son garage (Palmacar Beja), à Beja, dans lequel on prépare des autos pour la compétition (toutes anciennes, des Ford Escort et des Cortina), et où l'on vend également quelques belles voitures de collection. Nous y avons passé plus d'une heure à discuter avec les employés, tout émus de voir des Français et, ô divine surprise, le patron de Gazoline. Et pour cause, c'est leur lecture de chevet. Bon dieu que ça fait plaisir ! Bref, nous avons passé une journée formidable ! Et demain, en route vers Lisbonne...

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