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Etape 08 - Estoril / Alcobaça
C'est en ordre dispersé que la troupe s'est égayée pour une journée à la carte. Avec en tête la 203 de Guy de Bluze qui a retrouvé du ressort et pète le feu, comme à ses plus beaux jours (mais il a crevé aujourd'hui et ça a énervé Mouillette !). Les mauvaises langues disent que Guy pète aussi, mais je n'ai pas été vérifié et puis, les mauvaises langues, je commence à m'en méfier. Elles me racontent, le soir venu, autour de l'apéro-remorque et la sangria aidant, de drôles d'histoire. Il paraît que les calèches d'Obidos sont conduites par des Lithuaniens. Mais c'est un Belge qui le dit, alors je doute. Cela dit, sa manière de glisser son engin dans les ruelles n'est pas très catholique et il a réussi à coincer une roue dans un caniveau, profond je vous le concède. La charriotte a dingué, s'est violemment arrêtée, entraînant le pauvre cheval dans une véritable cabriole. Il a fini sur le côté, les touristes (des belges, d'où ma méfiance) ont sauté et personne n'a été blessé. Ni les belges, ni surtout le cheval. Il semble que plein de photos ont été prises et qu'on verra même un film de l'incident sur Youtube car ça flashait de partout. Y aurait-il du vrai dans cette belle histoire ? A suivre.
Le déroulé de la journée était relativement simple : visite de Sintra et du Catello, perché tout là-haut (j'avoue avoir été jusqu'à la grille et avoir passé mon chemin, il faisait trop chaud, mais je ne désespère pas de récupérer des photos, c'est une merveille, étonnante, superbement conservée et pleine de trésors), puis direction Obidos et ses ruelles et sa muraille qui ceinture encore la ville, les sources thermales de Caldas das Reinha et, pour les plus courageux, un détour par Nazaré et sa longue plage de sable fin à l'ombre des falaises. Le tout en empruntant des routes étroites, sinueuses, qui montent et descendent histoire de tester les freins et les capacités de refroidissement de son auto. Ça s'est, apparemment, bien passé pour tout le monde puisque l'assistance se tourne quasiment les pouces. Pour s'occuper, elle vidange la 504 de Michel Tromeur et elle soude un deuxième renfort sur la TR6 de Denis Burlaud, cette fois côté gauche. Les premiers arrivés (tard avec ce programme chargé) ont cependant décidé de visiter le monastère qui se trouve face à l'hôtel. Sans doute parce qu'on leur avait croire, la veille, que c'était là que nous devions dormir. Dans deux dortoirs, un pour les hommes gardé par des nonnes, un pour les filles gardé par des moines. Aux dernières nouvelles, il y en a qui l'ont cru !... J'ai les noms, si l'un d'eux se présente aux présidentielles, je lâche le morceau, non mais !
Sur ces routes étroites, nous avons croisé quelques anciennes (normal, nous sommes samedi et, comme chez nous, quand il fait beau, on roule !), une Jaguar XK120 cabriolet, une 203 bicolore, une Simca 1100 et même des casses. Allez, place aux photos.












Et pour finir, une petite vidéo avec les petits soucis d'Uwe et de son démarreur, les vamps qui nous ont servi l'apéro et la rencontre avec un collectionneur portugais, Joao, qui nous a présenté son pick-up 404.



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