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Etape 06 - Sibenik / Hvar
Petite étape. Un peu plus de 120 km pour rallier l'île de Hvar et découvrir un coin idyllique. Avec un premier départ sous banderolle, prévu à 9h mais finalement organisé dès 8h30, tellement les participants étaient pressés de partir. La peur, sans doute, de louper le ferry à Split. Ca n'était pourtant pas très difficile, car Split n'était qu'à 90 km et le bateau ne partait qu'à... 14h30. Mais comme il avait peur que ce ferry soit pris d'assaut par les locaux, notre référent nous avait conseillé d'arriver avant 11h sur le port pour être sûrs d'embarquer. Du coup, ça n'a pas musardé, même si le road-book a encore fait des siennes. Il était pourtant bon, mais certains ont cru remarquer qu'il aurait pu être... simplifié dans Split. Moi, d'ailleurs, je vous avoue humblement ne pas l'avoir suivi parce que je connaissais déjà bien la route pour l'avoir empruntée plus d'une fois lors de nos reconnaissances. Au passage, j'ai ainsi pu remettre les Grandjean sur le bon chemin (ce sont finalement des habitués des « mauvaises routes »). Mais d'autres ont galéré un peu plus, oubliant de suivre des panneaux pourtant bien visibles un peu partout, le ferry étant indiqué à tous les coins de rues ou presque.
Malgré ce petit incident de parcours qui a permis à toutes les filles de se faire une nouvelle fois enguirlander par leurs pilotes de maris n'a pas entamé le moral des troupes, parties au pas de charge visiter la vieille ville et ses ruelles pavées, et goûter à quelques plats locaux, dont les fameuses sardines. C'était forcément bien meilleur que le camembert qui, depuis le début du rallye, passe de voiture en voiture. Apparemment, c'est Gégé le Breton qui a initié cette tournante originale. Il aurait glissé une boîte de camembert sous le siège du véhicule d'un premier participant. Lequel, après s'en être aperçu, s'en serait lâchement débarrassé dans la voiture d'un autre collègue. Et ainsi de suite. Aujourd'hui, la boîte qui commence à sentir très fort des pieds se trouvait dans la 2CV des Pandolfi qui ont réussi, très discrètement, à la glisser dans celle des Budon. Lesquels ont vite senti l'odeur envahir leur habitacle (vous ai-je dit que la température, ici, frôle les 30 °C dans la journée ?) et ont dû rouler toutes fenêtres ouvertes jusqu'à leur hôtel, heureusement pas trop loin. Ils ont déjà ciblé la prochaine victime. Je vous tiendrai au courant parce que d'ici un à deux jours, ce camembert va gauffrer grave !
A propos de blagues, nos Belges continuent. Je vous passe le calcul savant que Laurent a fait sur le capot de la 356 de Jacques (avec sa complicité). Dans le ferry, ils ont continué leur petit jeu. Laurent avait récupéré un sac de carottes qu'il a déposé sur la capote de la 356. Jacques s'en est très vite rendu compte et, très discrètement, il a récupéré un cageot de tomates qui traînait par là pour le mettre sur la galerie de la 203 de Laurent. Mais celui-ci ne s'en aperçu qu'une fois arrivé à l'hôtel !
Pas de gros problèmes techniques aujourd'hui. Juste des bougies changées sur l'A310 de Pierre Riberolles et une roue crevée sur la 2CV des Biagetti. Point barre. La 402 a, comme prévu, été sécurisée dans un garage Peugeot à Split. Par contre, les Breu se plaignent de leur embrayage. Ils envisagent de le changer demain soir. En attendant, nous allons récupérer une partie des pièces qu'ils ont embarquées dans leur Panhard pot de tabac, à savoir de quoi refaire quasi entièrement une Panpan ! Une Panhard ne serait-elle pas aussi fiable qu'on le croyait ?
Rien d'autre à signaler. Si ce n'est la beauté de la petite ville de Hvar. Demain sera sans doute un peu plus mouvementé avec un bac à prendre, avec peu de places à bord, et des horaires décalés. Et une déviation sur la route de Dubrovnik à cause d'un pont qui s'est effondré... Do videnja...

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