L'ambiance était à la taquinerie ce matin. Et pourtant, il y avait un peu de mécanique à faire. De la bricole, juste assez pour que l'assistance sorte de son semi-coma, remette la combi (Didier a eu un peu plus de mal, paraît qu'il a pris de l'embonpoint !), et retrouve les outils pour se remettre au boulot. Hubert avait un écrou de moyeu mal serré que Fifi et Yannick ont entrepris de revisser en improvisant un outil peu académique, Bill s'est chargé de purger Jean-Louis (ou, plus justement, le liquide hydraulique de son système d'embrayage) et Jacques a trouvé un bout de caoutchouc pour re-étanchéifier le bouchon de radiateur de la Traction. Rien de bien méchant même si, au passage, on apprenait que la Triumph Spitfire de Fifi consomme 1,5 l d'huile par jour, à peine moins que sa consommation quotidienne de rhum et bien plus que moi sur le précédent rallye Toscane-Sardaigne. Je fais même figure de petit joueur à côté. Problème de joint de queue de soupape ou de segmentation ? L'avenir nous le dira.
Au chevet du coupé 504 de Hubert.
Allez mon Fifi, serre, serre !...
Le roi de la purge, le Bill...
Oups, chérie, je crois que j'ai grossi ! Je ne peux plus fermer la cote !
Par chance, aujourd'hui, il n'était pas nécessaire de prendre la voiture pour visiter Séville. Il était même recommandé de préférer le bus d'autant qu'il s'arrête juste devant l'hôtel. Pour 1,75 € par personne, on aurait eu tort de s'en priver et nous avons même poussé le bouchon encore plus loin en grimpant à bord de l'un de ces bus à impériales qui vous fait visiter toute la ville, s'arrête partout où vous avez quelque chose à voir. Vous en prenez un autre, une fois votre visite faite, et vous poursuivez comme ça jusqu'à ce qu'il vous ramène à la gare de bus où vous reprenez le 168 pour revenir à l'hôtel. Moi, je dis que c'était le plan parfait et comme il s'est déroulé sans anicroches, on remettra ça peut-être même demain pour ceux qui n'ont pas eu le temps de tout faire. Notamment la cathédrale où il valait mieux se présenter assez tôt dans la matinée parce qu'ensuite les queues sont interminables. C'est qu'il y en a des trésors dans cette ville andalouse terriblement séduisante, entre le quartier de Triana et ses écoles de Flamenco, les arènes, la Giralda, la cathédrale, le Museo, l'Alcazar ou la Plaza de España, on n'a que l'embarras du choix pour en prendre plein les mirettes. Et plein les pattes parce que, même en jouant avec les bus, on s'est quand même fait 7 bornes à pinces. Je vous garantis que ça va bien dormir cette nuit ! Profitez de la visite virtuelle, ça vaut le coup d'œil !
La suite de notre série “Belles bacchantes”, avec celles de Pascal !
Bon, j'avoue, ça fait un peu sortie de l'Ehpad notre expédition sur Séville !
La magnifique Plaza de España sous le soleil !
Daniel entouré de Sylviane et Marie-Hélène...
Spectacle de flamenco sous les arcades de la Plaza de España. Magnifique !
Chaque province d'Espagne a droit à sa mosaïque sur la plaza de España. Marie et Daniel posent sur celle de Lugo dans la province de Gallice.
Quelle merveille, tout de même que cette plaza de España. On ne s'en lasse jamais...
La cathédrale de Séville. Encore un monument de toute beauté. Et l'une des trois plus grandes cathédrales du monde après la basilique Saint-Pierre de Rome et la cathédrale Saint-Paul de Londres.
L'entrée de la cathédrale... Avec une immense queue avant d'y accéder...
L'une des multiples chapelles de la cathédrale.
Le tombeau de Christophe Colomb.
Petit aperçu de l'Alcázar, château dont la construction a débuté en 913, sous le règne de Abd-ar-Rahman III (le premier calife d'Al-Andalus), et a été agrandi au XIe siècle par le roi Al-Moetamid (le dernier roi de la dynastie des Abbadides) pour en faire un palais. Au XIVe siècle, le palais fut reconquis sur les Maures, et le roi Alphonse X de Castille le fit agrandir. En 1364, à la suite du tremblement de terre qui l'a en partie détruit, le roi Pierre Ier de Castille ("Le Cruel") y a ajouté le palais de style Mudéjar qui donne son nom à cet ensemble architectural, l'Alcázar.
Vue sur les jardins de l'Alcázar.
Les arènes de Séville.
La Torre del Oro a été édifiée au XIIe siècle au bord du fleuve Guadalquivir. Autrefois, elle faisait partie du rempart maure de Séville et servait d'entrepôt pour l'or (d'où son nom) et de prison. De nos jours, elle abrite un petit musée maritime.
On ne pouvait terminer cette brève visite sans vous montrer la vitrine de l'un des plus réputés fabricants de robes de Flamenco.