Your browser does not support JavaScript!
Jour 11 - Olbia

Dernière journée en Sardaigne. Toujours sous le soleil. L'ultime occasion de profiter des plages sublimes de la côte Smeralda ou de visiter cet étrange port financé par l'Aga Khan pour accueillir son yacht et celui de ses amis, devenu aujourd'hui une petite ville toute entière dévouée au luxe. Les plus grandes marques y ont une boutique et, du coup, les prix sont au diapason. Le café que l'on paye entre 80 centimes et un euro partout ailleurs est vendu ici entre 1,20 et 2 euros. Pas un truc meilleur, c'est même parfois pire. Mais bon, vous êtes au royaume des milliardaires et si vous n'avez pas les moyens, passez votre chemin et évitez de vous garer ici (3 euros de l'heure, soit trois fois le prix pratiqué dans toute l'île !).

Italia 2019

C'est Christophe qui a dépanné Jean-Pierre d'une courroie pour sa 304.

Italia 2019

Porto Cervo, le refuge des milliardaires et de leurs yachts.

Italia 2019

Elles ont fière allure nos autos sur le port de Porto Cervo !

L'embarquement a ensuite été assez épique, parce que les autorités portuaires ont pété un câble et décidé de nous faire entrer dans le port avec plus d'une heure d'avance. On a même cru un moment qu'ils allaient faire appareiller le ferry plus tôt. Mais non, c'était juste un coup de calcaire parce qu'on encombrait manifestement une zone qu'ils ne pensaient pas nous voir investir si tôt...

Italia 2019

Sur le port d'Olbia, cette magnifique Nuova 500 attendait manifestement son propriétaire.

Italia 2019

Longue attente sur le port.

Italia 2019

Notre bateau, le Superman !

Italia 2019

Départ d'Olbia.

Italia 2019

Lever de soleil au petit matin, à l'approche de Gênes.

Voilà, après une traversée une fois de plus très calme, nous avons fini par débarquer à Gênes et nous disperser, qui vers le nord et Turin, qui vers l'ouest et Nice, qui vers le sud et les Cinque Terre histoire de prolonger encore ce 35e rallye. Beaucoup étaient déjà arrivés le soir-même chez eux. D'autres ont préféré remonter plus lentement, pour décomprimer comme on dit dans le monde de la plongée. C'est ce que j'avais prévu de faire avec mon Alfa. Mais, comme au départ d'Alessandria, elle a décidé de me jouer un sale tour. Dès la frontière franchie, elle a perdu un cylindre. Retrouvé un temps en changeant de bougies, puis reperdu de nouveau, retrouvé, reperdu... Le genre de panne dont on ne sait pas d'où elle provient. Bougies changées, faisceau remplacé, tout comme la bobine, écartement des rupteurs contrôlé, gicleurs démontés et soufflés au cas où une cochonnerie serait venue en boucher un... Rien n'y a fait. Cahin caha, et en la cravachant sans plus de ménagement, cette capricieuse a fini par nous emmener à Peyrolles-en-Provence, dans l'atelier de Thierry Thomas, Techni-Tacot, que certains connaissent bien puisqu'il a fait pas mal de rallyes avec nous, dont le dernier Maroc en 2017. C'est chez lui qu'elle va se faire ausculter, dépouiller, opérer, charcuter, durant les quelques mois que va durer sa remise en état complète. Peut-être était-ce là ce qu'elle cherchait. Qu'on s'occupe sérieusement d'elle, contrairement au garage qui me l'a vendue et a plus pratiqué le maquillage que travaillé dans les règles de l'art... Résultat pour l'Albanie ? Allez savoir...

Italia 2019

A peine débarqués, c'est tout schuss vers la sortie et son bouchon de 40 minutes à faire sauter avant d'espérer trouver l'autoroute.

Italia 2019

L'assistance aura été mise à contribution jusqu'au bout ! Amédée a crevé et c'est avec une roue galette qu'il va repartir. Lui qui avait pris une moderne, pensant échapper aux problèmes, c'est raté !

Merci de nous avoir suivi lors de ces pérégrinations et rendez-vous maintenant en mars, pour notre assemblée générale qui se déroulera à Sainte-Maxime...


A lire aussi