Encore une belle journée, le soleil vient de se lever et on est heureux de se retrouver... Pour paraphraser la chanson écrite par Vincent Malone pour une boisson matinale, alors que les nuages ont été chassés par un vent fripon, tout le monde avait le sourire en ouvrant les rideaux. D'autant que nous avions prévu une photo de groupe, ce qui est plutôt rare car il est difficile de trouver un endroit et un moment adéquat. Là, c'était trop tentant et on a bien rigolé car, à un moment, un Suisse fort aimable m'a proposé de prendre mon appareil pour me photographier avec le groupe. Un gag à la Tati. Toutes les dix secondes, je devais venir régler le smartphone qu'il déréglait de ses doigts un peu trop grassouillets. De courses en courses, il a fini par appuyer sur le bouton et lorsque j'ai regardé le cliché... je n'y étais pas. Il avait mal apprécié le moment où il fallait mettre le doigt sur le petit rond ! Il m'a alors avoué que c'était la première fois, à 81 ans, qu'il prenait en main un smartphone, ceci expliquant cela. Je ne lui en veux pas, bien au contraire, parce que ça nous a fait bien marrer...

Le radiateur de Laurent manquait de liquide. Il y remédie à sa façon !

Ça fait du monde ! Et encore, je ne suis pas sur la photo !

Et c'est reparti pour un tour !

L'étape du jour était faite pour prendre du plaisir, à longer une côte magnifique, la plus belle de la Sardaigne, avec ses multiples plages de sable enchâssées dans de grandes baies abritées du vent. Que des endroits paradisiaques dans lesquels le groupe s'est éparpillé pour profiter de cette belle journée. Avec un petit bémol pour les Duchatelle qui ont eu un petit souci mécanique : rupture de la courroie d'alternateur. Jean-Pierre en avait bien une dans le coffre, mais elle n'avait pas la taille requise. Pas grave, ce serait bien le diable si une autre 304 n'en avait pas une de rechange. Et puis, une courroie, ça se trouve facilement...

La plus belle côte de Sardaigne c'est aujourd'hui et demain !

Et que dire des plages paradisiaques...

Quand on vous dit que ça rigole bien ! Francis et Babette font le spectacle !

Lors de nos pérégrinations, nous avons fait une belle rencontre. Un anglais pur jus, au volant d'une Alvis cabriolet de 1947, elle aussi dans son jus. Un attelage fantastique et un personnage haut en couleur qui nous a expliqué avoir acheté une maison dans la région, y avoir rapatrié ses 25 voitures de collection et envisager très sérieusement de s'y installer définitivement, depuis qu'il est question de Brexit. Il traite ses compatriotes de cinglés et ne comprend pas une seconde leur envie de quitter une Europe qui leur a tant apporté. Cerise sur le gâteau, c'était son anniversaire et il le fêtait avec des amis... français et sardes qui partagent son sentiment sur la douceur de vivre sous cette latitude... On les comprend, ça a un petit goût de paradis cette côte et comme dit la chanson citée en préambule : il suffit une fois d'y goûter, après on est sûr de l'aimer ! Encore une belle journée...

La rencontre du jour, une Alvis de 1947 dans un jus exceptionnel !

Pas de chance pour la 304 des Duchatelle, une courroie cassée et il faut grimper sur le plateau !