Les journées se suivent et ne se ressemblent pas. Cet après-midi, nous avons été accueillis chaleureusement au Marina Resort, à Orosei. Un endroit magique, immense, en bord de mer, entouré de verdure et parfaitement entretenu, ce qui n'était pas le cas, vous l'avez compris du centre pour touristes où nous étions. On ne s'y trompe pas, l'endroit est plutôt fréquenté par des français, alors qu'à Arborea, c'était une population majoritairement teutonne qui sévissait. C'est, je crois, ce qui explique les mesures de précaution qui sont prises là, l'allemand n'étant pas très fin lorsqu'il se déplace en groupe dans un pays étranger. Chez lui, il est propre, rigoureux, limite précieux, en tout cas respectueux. Dès qu'il franchit les frontières, il se lâche. Ce que nous avons constaté toutes les fois où nous avons partagé un hébergement avec eux. J'en parle d'autant plus librement que je suis à moitié teuton et que c'est un trait de caractère de mes ancêtres qui m'a toujours horripilé.

Pas d'inquiétude, la Corvette est repartie...

Julie est de nouveau en pleine forme !

L'étape en elle-même était tranquille. La 204 des Villechanoux est repartie à nouveau fermement câblée, la R8 Gordini des Lefert régule parfaitement, mais on a eu une petite inquiétude pour la Corvette des Roland qui a peu apprécié la tôle ondulée des Piscinas et se retrouve avec des silentblocs de train AR fatigués qui lui donnent un carrossage plus sportif. Rien d'inquiétant, car il n'y a plus de mauvaise route à redouter.

Voilà à peu près tout ce qu'il y a d'intéressant à voir sur le site de Tharros !

Par contre, les bords de mer sont magnifiques.

Au fond, la ville de Bosa. 

Il n'y avait pas grand-chose à visiter sur le parcours. Le site antique de Tharros, vendu à grand renfort de slogans accrocheurs par les dépliants et les guides mais qui ne comporte en tout et pour tout que deux colonnes à peu près intactes face à la mer et tout un lacis de vieilles pierres que l'on dirait jetées là par un géant qui aurait joué au bowling et réussi un magnifique strike. On pouvait donc l'éviter pour profiter plutôt de la route de bord de mer, filer jusqu'à Bosa et y flâner un peu avant de tracer tout droit vers l'est et arriver à Orosei pour profiter des charmes de notre résidence hôtel, de la plage ou pour faire, déjà, un petit tour vers la carrière de marbre encore en exploitation que l'on croise en arrivant. Après la journée tranquille d'hier, c'était en quelque sorte une petite remise en jambes. Demain sera plus intense...

Encore des Murales, cette fois à Tres Nuraghes.

Une carrière de marbre à côté d'Orosei.

Petit clin d'œil à notre partenaire. Nous avons déjeuné au Road Bar Gazoline à Orosei.

On trouve parfois de drôles de bestioles sur le bord des routes !