Dernier jour, dernière grosse étape ! 315 km au compteur, à condition de ne pas trop jardiner. Avec un long ruban jusqu'aux Bardenas, le désert en miniature qui fait la fierté de la Navarre. Et des radars et plus particulièrement un vicieux, un peu après Logroño, dans une portion de route passant brutalement à 50 km/h sans qu'on comprenne trop pourquoi. Sauf à imaginer que les pandores locaux pratiquent la même hypocrisie que chez nous : rançonner l'automobiliste sous prétexte de garantir sa sécurité. Roberto et Guéguette y ont eu droit. D'autres ont été plus chanceux comme nous ou Francis, la guardia civil étant trop occupée à remplir les PV de nos amis. 300 euros, malgré tout, ramenés à 150 parce que réglés immédiatement. Ça gâche un peu la journée. Mais je crains qu'il n'y ait d'autres contrevenants à s'être fait rattraper par la patrouille, les radars fixes étant nombreux et bien dissimulés. On verra ça dans la boîte à lettres parce que la réciprocité européenne fonctionne désormais très bien pour faire rentrer des sous dans tous les pays de la communauté.
Hier soir, à l'hôtel, nombreux ont été ceux qui ont sacrifié à la photo souvenir.
Voilà, c'est terminé ! 11 jours et 2.500 km plus loin, tout le monde est arrivé à bon port et toutes les panouilles ont trouvé une solution. Une bonne nouvelle parce qu'il reste encore de la route à faire pour rentrer dans nos pénates, des souvenirs plein la tête, le teint bien bronzé et la perspective de se retrouver l'an prochain, à l'AG en Belgique ou en Toscane et Sardaigne pour notre prochain grand périple. Hasta luego amigos et merci pour tous vos encouragements et vos témoignages d'amitiés...
Croisée sur la route, une 2 CV Charleston bien fatiguée.
Roberto et Guéguette ont été flashés et verbalisés. Et nous l'avons échappé belle grâce à eux !
Les Bardenas.
Encore de beaux paysages traversés.
Petit clin d'œil à Gazoline.
Jean-Pierre s'est un peu perdu dans les Bardenas. Résultat : 30 km de pistes supplémentaires à manger de la poussière. « Il est lù le bar ? »
Problème réglé pour cette 504 qui avait juste un filtre à essence à moitié bouché !
Après le passage dans les Bardenas, les carrosseries sont bien sales. Mais ça leur donne un côté baroudeur qui leur sied à merveille !