Peu de kilomètres aujourd'hui. Et l'occasion de prendre son temps pour visiter Oviedo et profiter de son charme et de ses spécialités. Le cidre bien évidemment, mais également les cachopos, étouffes-chrétiens qu'il vaut mieux partager à quatre si on ne veut pas finir la bedaine façon zeppelin. Les amateurs d'architecture du haut-moyen-âge ont également été comblés, de nombreux vestiges de cette époque ayant survécu à l'incendie qui, au XVIe siècle, a ravagé une bonne partie de la ville.
Marie aurait-elle trouvé un autre copain ?
Beaucoup, pour ne pas dire tout le monde, a flâné dans les ruelles avant de se lancer dans un périple qui valait aujourd'hui pour les paysages, magnifiques, baignés par un chaud soleil. On pouvait filer sur Pravia puis bifurquer sur Cangas del Narcea en admirant, au passage, les Horreos, ces antiques greniers montés sur pilotis dans lesquels on entassait les récoltes pour les mettre à l'abri de la pluie et des... rongeurs. Ils sont des centaines, pour la plupart parfaitement conservés, pour d'autres restaurés, leur destruction étant désormais interdite. Mais on pouvait choisir une halte plus estivale, en profitant du ciel bleu. Cudillero, un petit port éminemment touristique, valait largement le détour, ne serait-ce que pour y déguster des gambas ou des moules gigantesques que l'on dirait venues tout droit de Fukushima tant elles en imposent !
C'est beau les Asturies !
Le joli port de Cudillero.
Pour le reste, ça a été d'une tranquillité absolue. Tout juste déplore-t-on une batterie HS sur la Vitesse d'Alain qui, décidément, n'a pas de chance. Mais dans son malheur, il a eu du bol, un marchand de batteries se trouvant à 20 mètres de son auto ! Autrement dit, "todo bien como se dice aqui".
Les Horreos, ces fameux greniers à grains sur pilotis, sont légion sur la route.
La magnifique photo de la bilbiothèque du monastère de Corias où nous passons la nuit.