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Septembre - Jour 02 - Bilbao / Oviedo

Nous avons mangé du goudron aujourd'hui. Plus de 300 km entre Bilbao et Oviedo. Avec une longue partie longeant la mer (d'en haut) dont on ne profitait pas vraiment, le soleil nous ayant abandonné du côté de Santander pour transformer le paysage en une longue bande grise, d'une uniformité désespérante. Du coup, on ne traînait pas sur la route. D'autant que certains avaient décidé de commencer la journée au musée Guggenheim, ce qui les a poussés à prendre ensuite l'autoroute pour rallier l'arrivée dans les temps.

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Hier au soir, Didier a remplacé les roulements AV sur la R8 Gordini de Guy. Non sans effort !

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Jolie l'Elysée de Didier et Madeleine. Mais sur la galerie de toit, la valise ne contient pas des vêtements. Uniquement des pièces de rechange !

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Prête à décoller l'Océane de Jean-Pierre. Décapotée sous un soleil qui a, malheureusement, disparu au fil de la journée.

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Aïe une panne ! Heureusement bégnine et Dominique est finalement content : il a appris qu'on pouvait forcer le ventilateur débrayable d'une 404 à tourner en permanence rien qu'en resserrant deux vis...

Pour d'autres, il fallait rattraper le retard occasionné par une panouille (la 404 de Dominique et Marie s'est mise à chauffer, problème de ventilateur débrayable si classique qu'il nous ferait presque sourire), ou par un programme chargé puisqu'on avait suggéré deux belles visites. Le village de Santillana del Mar et le Caprice de Gaudi. Pour le premier, je vous renvoie au compte-rendu de l'édition de mai parce que vous avons décidé de le zapper pour aller quelques kilomètres plus loin à Comillas. Un village connu pour au moins deux raisons : il a été le premier à avoir été électrifié en Espagne (le roi Alphonse XIII avait prévu de s'y rendre, ceci expliquant cela) et il abrite une villa dessinée par Antonio Gaudi dans sa folle jeunesse. C'est l'un des rares exemples de son talent hors de Barcelone et l'on comprend mieux que cet architecte-là n'a jamais été comme les autres et qu'il est inimitable. Il avait un sens du pratique hors du commun, tout en développant des idées qui peuvent sembler baroques, voire loufoques, soignant chaque détail jusqu'à la maniaquerie et la... démesure. Les céramiques se mêlent à la brique apparente ou au fer forgé dans une farandole orchestrée par la disposition de pièces qui permettaient de profiter du soleil toute la journée, du lever au coucher. Ça valait très largement le temps que nous y avons passé et qu'il a fallu rattraper en prenant l'autoroute jusqu'à Oviedo.

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Le Palace Sobrellano à Comillas.

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Le Caprice de Gaudi...

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Au passage, Comillas et ses environs abritent d'autres curiosités. L'architecture y est assez exceptionnelle et sur la plage d'Ayambre, s'est posé en juin 1929 l'Oiseau Canari, un avion Bernard 191, après avoir traversé l'Atlantique depuis New York. Avec un passager clandestin à bord ! Un jeune américain, Arthur Schreiber qui espérait pouvoir raconter cette aventure dans un livre ! C'est bien après le départ qu'il s'est fait connaître à l'équipage composé d'Armand Lotti, René Lefèvre et Jean Assolant. La traversée fut épique mais après 29h22mn de vol, l'avion a fini par arriver à Ayambre, avant de redécoller ensuite pour Le Bourget où il fut accueil en triomphe, car c'était la première fois qu'un avion réussissait cette liaison avec plusieurs personnes à son bord. L'avion est aujourd'hui conservé au Musée du Bourget, mais l'on vous raconte encore son histoire à Comillas, une plaque rappelant ce haut fait !

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Si vous croisez la voiture de Benoît, profitez-en pour faire le plein de médications ! C'est notre Pasgravologue !

Comme vous le voyez, même en se baladant, on apprend plein de choses ! Les voyages ne forment donc pas que la jeunesse, ils remplissent aussi l'esprit.


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