Dernière étape. Déjà ? Et oui, le temps passe vite sur les routes ibériques et lusitaniennes. Nous avons pourtant l'impression que le rendez-vous de Bilbao c'était hier. Or nous sommes 2.100 km plus loin, peu ou prou. Les autos ont rallié l'arrivée sans bobos majeurs, à l'exception de la pauvre Frégate de Christian, et même s'il y a eu de grosses parties de mécaniques, histoire d'entretenir l'esprit de corps de l'assistance. Pour cette ultime route, il y avait certes des kilomètres (autour de 300), mais des faciles. De ceux qu'on compte en heures chiches, sans aucune difficulté, hormis les camions, nombreux, qui l'empruntent. Et, sur le chemin, pas grand chose à voir. De vastes plaines cultivées intensivement. Encore et toujours des élevages de porcs sur stabulation (on les repère de loin, rien qu'à l'odeur), des villages quasi déserts, et un temps qui a joué du yoyo le matin avant de se dégager à l'approche du point fort de la journée, las Bardenas, un bout de désert tout au nord de l'Espagne. Bien moins spectaculaire que les Tabernas, en Andalousie, où ont été tournés des centaines de films et notamment la majorité des westerns spaghettis. Ici, c'est en miniature, mais le lieu est suffisamment étonnant pour en prendre plein les yeux, le temps d'une boucle autour de ce qui fut un... polygone de tir (rassurez-vous, aujourd'hui, c'est une réserve naturelle).

Morne plaine...

Las Bardenas.

Ensuite, c'était direct jusqu'à Pampelune, avec, pour les plus téméraires, un petit détour par Olite, un des lieux les plus emblématiques de Navarre, que les rois de cette région appréciaient tout particulièrement, au point d'y avoir élu résidence un temps. Pour les autres, c'était direct l'hôtel, encore une belle surprise que nous avions concoctée pour cette dernière. Histoire de terminer en apothéose cet Iberica printanier, qui n'avait d'ailleurs de printanier que l'apparence, tellement il a été arrosé. Dans tous les sens du terme. Mais, comme nous l'avons déjà constaté dans le passé, lorsque les conditions météorologiques ne sont pas conformes aux espérances, le soleil que nous n'avons pas au-dessus de nos têtes, nous le trouvons dans nos cœurs. Hasta luego amigos, et rendez-vous en septembre pour la deuxième session...

Le château d'Olite, demeure préférée des rois de Navarre.

La Plaza Mayor d'Olite.

Le cloître de l'église d'Olite.