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Mai - Jour 02 - Bilbao / Oviedo

C'est ce qu'on appelle une journée de transition. Un rayon de soleil n'aurait pas été de trop pour affronter les 300 et quelques kilomètres qui nous menaient à Oviedo mais la pluie s'est montrée généreusement discrète. Quelques petites averses, passé le début d'après-midi, mais courtes et pas trop méchantes. Certains ont même passé la matinée décapotés, c'est dire la clémence de la météo qui nous avait pourtant promis le pire.

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Pas vraiment du soleil pour le départ, mais pas de pluie, c'est déjà çà !

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Notre doyen se fait décidément remarquer : son alternateur ne charge plus, résultat batterie vide ! Et départ au booster...

L'Espagne était, ce matin, fatiguée. Manifestement épuisée par la finale de la Ligue des Champions que le Real de Madrid de Zidane a remporté pour la troisième fois consécutive. Certains ibères parlent de lui ériger une statue, surtout ceux qui ont la langue lourde à force d'avoir fêté l'événement. Du coup, les routes étaient passablement peu fréquentées et même la traversée de Bilbao s'est faite dans une tranquillité absolue. Comme il n'y avait pas grand chose à voir sur la route, c'est donc avant midi que l'essentiel de la troupe (pour ne pas dire la totalité) s'est retrouvée dans le magnifique village médiéval de Santillana del Mar, décrit par Sartre comme étant le plus beau d'Espagne. Je n'irais pas jusqu'à cette dithyrambe mais force est de constater que les Espagnols ont su préserver ces ruelles pavées bordées d'édifices parfaitement restaurés qui abritent désormais soit des boutiques, soit des institutions culturelles, avec cependant, ici et là, quelques veinards ayant pu trouver un appartement. Cela dit, je ne les envie guère, toute l'année envahis qu'ils sont par les touristes. A la longue, ils doivent aspirer à un peu plus de tranquillité, car du monde, il y en avait avec, comme toujours, des kyrielles de Français dont on ne dira jamais assez qu'ils aiment la culture et découvrir vraiment des pays, au contraire de certains peuples européens qui préfèrent se rosir le derrière sur les plages de l'est espagnol ou du sud, ou de ceux qui se vautrent dans des clubs "all-inclusive" d'où l'on ne peut apercevoir que d'infimes parcelles de la richesse d'un pays.

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Sur la route...

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La 203 de Laurent ne risque pas de passer inaperçue avec sa table de camping et son jambon (remarquez également le saucisson qui pend !).

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La "panne" du jour : la 504 de Daniel est en train de perdre son échappement. Mais ça ne va pas durer !

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Santillana del Mar.

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Les affaires sérieuses débutent dès demain, avec une étape très courte mais riche. Nul doute que tout le monde appréciera, d'autant que, ce soir, nous logeons dans un lieu absolument fantastique, la Reconquista, en plein centre d'Oviedo. Un cran au-dessus des Paradors, c'est tout dire. A leur arrivée, les regards des participants en disent d'ailleurs long sur leur étonnement et leur émerveillement devant tant de beauté et, il faut bien le reconnaître, de luxe. Rassurez-vous, ça ne durera pas. Quoique, vous savez bien qu'avec nous, il faut s'attendre au pire, mais bien plus souvent au meilleur !

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Arrivée en fanfare à l'hôtel. Le mois de mai est celui des communiants et les hôtels sont régulièrement réquisitionnés pour ces événements. Ce qui nous a d'ailleurs contraint à décaler à la fin du mois le début du rallye, les autres dates étant full !


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