Jour 08 – Octobre – Connemara
Si le Paradis existe, c'est dans le Connemara qu'il se trouve ! Il existe en ce lieu une atmosphère à nulle autre semblable. On le comprend dès qu'on débarque à Galway, petite ville animée, jeune, pleine de fantaisie où cohabitent une multitude de nationalités. Des Irlandais, bien sûr, mais également des Vénézueliens, Chiliens, Polonais, Italiens, Espagnols, Français... Beaucoup sont venus poursuivre leurs études et profiter de la multitude de petits jobs qui fleurissent, soit dans les boutiques de souvenir, soit dans les pubs et restaurants. On y vit essentiellement dans la rue, au moins dans le centre-ville, aussi animé que Temple Bar à Dublin. Les chanteurs de rue y pullulent, chacun parfaitement installé dans “son” coin pour ne pas gêner son voisin. Apparemment, on y pratique une sorte de “quart”. Une heure et puis s'en va un peu plus loin prendre un autre emplacement. On peut y entrendre de l'opéra, de la musique folk (le plus souvent, il faut le reconnaître), des chanteurs à voix, de purs instrumentistes qui manient la viole et quelques autres instruments encore plus locaux...
Les terrasses des coffee shop, des pubs et des restaurants sont prises d'assaut dès le petit-déjeuner que l'on prend bien couvert car, même si le soleil était bien présent ce matin, il fait un petit 9 °C. Encore moins lorsque l'ombre vous recouvre de son délicat manteau encore humide des trombes de la veille et de cette nuit. Autour de l'église, c'était jour de marché. On y parle toutes les langues de la planète, on y vend aussi bien des légumes qu'un étrange plat permettant de râper aussi bien de l'ail que du parmesan ou de la noix de muscade. On peut y goûter des fromages bien de chez nous (le Brie du Pays comme on dit en français dans le texte), des empenadas vénézueliennes, de l'huile d'olive venue tout droit d'Italie, ou des huitres fraîches. Le tout avec les odeurs, les accents et des langues exotiques pour se sentir parfaitement à l'aise...
Pour manger, on a également l'embarras du choix, tous les types de cuisine étant représentés. Pour notre part, nous avions une envie de pâtes et, dès les reconnaissances, nous avions repéré une trattoria, testée une nouvelle fois en mai et que nous n'avons pas hésité à visiter une nouvelle fois. C'est toujours aussi goûteux et nous avons eu l'agréable surprise d'être servi par une charmante anthropologue venue tout droit du Piémont qui succédait à Tomaso que nous avions rencontré en mai. Tomaso qui, lui aussi, poursuivait des études d'anthropologie et se trouve actuellement aux Pays-Bas. Le hasard...
Comme tous les participants, nous n'avons pas ensuite su résister à l'appel du Connemara. Une magie de tous les instants, avec des paysages à couper le souffle, des tondeuses à gazon naturelles (on y lâche les moutons pour qu'ils nettoient les bas-côtés), des lacs à profusion, de la tourbe, des routes qui serpentent pour suivre le cours des rivières (elles reprennent les chemins d'antan), et des couleurs comme on n'en voit nulle part ailleurs. Du vert, mais de toutes les nuances, celles-ci étant dictées par la hauteur de l'herbe et donc la présence récente ou non des moutons. Plus leur passage a été lointain, plus l'herbe est foncée et changeante. Lorsqu'ils viennent de brouter, elle est d'un vert presque fluorescent ! Ajoutez à cela le soleil qui joue à cache-cache avec les nuages et vous aurez une minuscule idée de l'enchantement que procure ce Connemara... Et comme nous sommes chanceux, nous y retournerons demain car on ne s'en lasse jamais...
Galway vu d'en haut
La musique n'attend pas le 20 juin pour descendre dans la rue, elle est ici permanente.
Les terrasses des coffee shop, des pubs et des restaurants sont prises d'assaut dès le petit-déjeuner que l'on prend bien couvert car, même si le soleil était bien présent ce matin, il fait un petit 9 °C. Encore moins lorsque l'ombre vous recouvre de son délicat manteau encore humide des trombes de la veille et de cette nuit. Autour de l'église, c'était jour de marché. On y parle toutes les langues de la planète, on y vend aussi bien des légumes qu'un étrange plat permettant de râper aussi bien de l'ail que du parmesan ou de la noix de muscade. On peut y goûter des fromages bien de chez nous (le Brie du Pays comme on dit en français dans le texte), des empenadas vénézueliennes, de l'huile d'olive venue tout droit d'Italie, ou des huitres fraîches. Le tout avec les odeurs, les accents et des langues exotiques pour se sentir parfaitement à l'aise...
L'outil miracle pour l'ail, le parmesan et la noix de muscade.
Pour manger, on a également l'embarras du choix, tous les types de cuisine étant représentés. Pour notre part, nous avions une envie de pâtes et, dès les reconnaissances, nous avions repéré une trattoria, testée une nouvelle fois en mai et que nous n'avons pas hésité à visiter une nouvelle fois. C'est toujours aussi goûteux et nous avons eu l'agréable surprise d'être servi par une charmante anthropologue venue tout droit du Piémont qui succédait à Tomaso que nous avions rencontré en mai. Tomaso qui, lui aussi, poursuivait des études d'anthropologie et se trouve actuellement aux Pays-Bas. Le hasard...
Les couleurs sont omniprésentes pour lutter avec le ciel qui, parfois, peut être gris en Irlande ! On l'a bien vu hier, mais pas aujourd'hui, le soleil étant revenu.
Original ce banc !
Comme tous les participants, nous n'avons pas ensuite su résister à l'appel du Connemara. Une magie de tous les instants, avec des paysages à couper le souffle, des tondeuses à gazon naturelles (on y lâche les moutons pour qu'ils nettoient les bas-côtés), des lacs à profusion, de la tourbe, des routes qui serpentent pour suivre le cours des rivières (elles reprennent les chemins d'antan), et des couleurs comme on n'en voit nulle part ailleurs. Du vert, mais de toutes les nuances, celles-ci étant dictées par la hauteur de l'herbe et donc la présence récente ou non des moutons. Plus leur passage a été lointain, plus l'herbe est foncée et changeante. Lorsqu'ils viennent de brouter, elle est d'un vert presque fluorescent ! Ajoutez à cela le soleil qui joue à cache-cache avec les nuages et vous aurez une minuscule idée de l'enchantement que procure ce Connemara... Et comme nous sommes chanceux, nous y retournerons demain car on ne s'en lasse jamais...
Quelques images pour vous faire rêver du Connemara.
Les moutons sont ici chez eux, ils traversent quand bon leur semble...
La tondeuse la plus économique du monde !
Sur la route, nous avons croisé des Français. Le mari a décidé de s'installer dans le Connemara pour y travailler. Son épouse l'a suivi sans hésiter et ils sont là pour au moins une année. Les veinards !
Petit clin d'œil à nos compagnons de beuverie !