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Jour 10 - Tourisme à Dubrovnik
Dubrovnik. Pour découvrir cette magnifique cité, rien ne vaut une arrivée en bateau. 45 minutes dans une petite coque de noix, le matin sur une mer d'huile, le retour ballottés par une mer formée, ça vous crée une ambiance à nulle autre pareille. Surtout si vous avez mangé dans une des nombreuses gargotes, pas toujours de bonne qualité (c'est le moins qu'on puisse dire) qui vous servent des plats pour touristes dont on se demande parfois ce qu'ils contiennent réellement. Le tout à un prix pour nantis. On est loin des tarifs pratiqués ailleurs, mais ici c'est un peu la Côte d'Azur de l'Adriatique. La vieille ville toute entière est ainsi livrée aux marchands du temple qui vendent des souvenirs, sans le moindre doute made in China. Ce qui est plutôt amusant quand on voit les groupes de Chinois se précipiter pour acheter des babioles qu'ils ont confectionnées dans leur pays et qu'ils vont ramener chez eux... C'est la mondialisation, dans son aspect le plus ironique mais ça fait marcher le commerce...
Cela dit, le lieu est magique et, en dehors des remparts (la visite est désormais payante, 100 Kunas, soit 14,50 euros environ) et de la grande artère principale, il faut se perdre dans les ruelles pour remonter, d'un côté ou de l'autre, afin de retrouver calme et sérénité, et croiser les habitants qui vaquent à leurs occupations dominicales. On pouvait même en profiter pour assister à la messe dans de superbes églises richement décorées et quasiment désertées par les fidèles. Là, dans un calme retrouvé, la vraie âme de cette ville construite sur plusieurs étages vous envahit et vous pousse à ralentir le pas pour apprécier chaque seconde d'une visite devenue apaisante. Un moment de calme avant de retrouver, en contrebas, la foule des touristes, agglutinés en groupes derrière les pancartes de leurs guides. Un spectacle ébouriffant, millimétré, avec les pauses photos qui voient cinquante gugusses lever en même temps leurs appareils photos, smartphones ou tablettes pour prendre le même cliché, souvent sans intérêt. Avec les restaurants envahis par des hordes de Nippons, Chinois ou Coréens, qui ont remplacé les Russes que l'on croisait il y a huit ans, lors de nos précédentes éditions. Ceux-là ont totalement disparu, vaincus par la crise. Les menus ne se sont pas encore adaptés, mais ça vient, le premier restaurant coréen venant d'ouvrir au bout de la rue principale. Pas de doute, la ville s'adapte aux nouveaux touristes qui, par chance pour nous, n'empruntent que l'allée centrale, nous laissant tout ce qui fait le charme de Dubrovnik...
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