Jour 07 - Plitvice / Vodice
Ça ne pouvait pas durer ! Après la canicule, la douche froide. Terrible. Au petit matin, ce sont des trombes d'eau qui sont descendues de la montagne pour fouetter nos pauvres autos et envahir les habitacles qui ne sont pas tous très étanches. A bord de nos baignoires improvisées, en faisant tourner à fond les essuie-glace qui n'en peuvent plus de balayer les seaux qui dégringolent de nuages si bas qu'on pourrait presque les toucher, tous feux allumés, il nous a fallu affronter le déluge. Accentué par l'état des routes, pas franchement planes. Avec des creux remplis de flotte qui ralentissent une roue lorsqu'elle a le malheur d'y glisser ses gommes, des camions qui vous croisent et vous balancent la purée à ne plus rien voir. Un peu comme si une armada de pompiers ouvraient en grand les lances d'arrosage sur les pare-brises ! Les gouttes d'eau ne sont, de plus, pas du genre à se faire discrètes, elles ont la taille d'un pomelos (j'exagère ? Oui, un peu, disons qu'elles ont un diamètre plus proche de la tomate cerise, ce qui n'est déjà pas si mal, avouez-le) et la buée n'arrange rien à l'affaire. Bref, il a fallu ruser pour passer entre les gouttes, mains légères sur le volant, pied résolument absent de la pédale de frein pour éviter la glissade et l'inévitable aquaplanning, petite vitesse adaptée aux éléments déchaînés. Par chance, l'étape était courte. Belle sous le soleil, triste sous cette pluie diluvienne. Du coup, si certains ont eu le courage de s'arrêter à Zadar pour visiter la vieille ville en sortant K-w ays et parapluies, la grande majorité a préféré couper pour rallier plus vite la côte où l'on devinait une éclaircie.
De fait, la pluie a cessé quelques kilomètres plus loin. Un signe du destin, parce que c'est le moment qu'avait choisi Jean-Michel pour perdre les vitesses de sa 204 ! Une biellette qui a fait des siennes et qu'il a fallu bidouiller pour qu'il puisse repartir. Pour le reste, pas grand-chose à signaler, si ce n'est que lorsqu'on s'arrête dans un petit restaurant local, on n'est pas à l'abri d'une agréable surprise à voir ce qu'on nous sert. Des portions gargantuesques. Une soupe de légumes, une salade mixte, des frites, des légumes grillés et pas moins de quatre viandes pour moins de 9 euros par personne, boissons et café compris ! Qui dit mieux ? Le tout avec le sourire et avec un dialogue dans lequel on mélange allemand, croate, anglais et borborygmes. Autrement dit, malgré la flotte, voilà encore une bien belle journée qui s'achève à quelques encâblures de Sibenik...
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De fait, la pluie a cessé quelques kilomètres plus loin. Un signe du destin, parce que c'est le moment qu'avait choisi Jean-Michel pour perdre les vitesses de sa 204 ! Une biellette qui a fait des siennes et qu'il a fallu bidouiller pour qu'il puisse repartir. Pour le reste, pas grand-chose à signaler, si ce n'est que lorsqu'on s'arrête dans un petit restaurant local, on n'est pas à l'abri d'une agréable surprise à voir ce qu'on nous sert. Des portions gargantuesques. Une soupe de légumes, une salade mixte, des frites, des légumes grillés et pas moins de quatre viandes pour moins de 9 euros par personne, boissons et café compris ! Qui dit mieux ? Le tout avec le sourire et avec un dialogue dans lequel on mélange allemand, croate, anglais et borborygmes. Autrement dit, malgré la flotte, voilà encore une bien belle journée qui s'achève à quelques encâblures de Sibenik...
Jean-Michel prend sa nouvelle panne avec le sourire. C'est la troisième en trois jours et il roule toujours...
Copieux, n'est-ce pas ? Et ce n'était que le plat !
La pédale d'embrayage méritait un peu de dégrippant.
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