Entre Marsala et Palerme, il ne fallait pas trop musarder pour arriver à l'heure au bateau. Pourtant, le paysage était superbe, entre vignes et montagne (on va bien finir par avoir tourné plus d'un million de fois !), passant même dans un village abandonné, suite à un tremblement de terre, et offrant deux visites incontournables, le site de Segesta avec son temple et son théâtre antique ouvert sur la vallée, et la cathédrale de Monreale. Pour ce dernier jour en Sicile, je vous invite à une promenade sur un fond musical local, une chanson du folklore sicilien, Ciuri Ciuri pour terminer en apothéose sur le port de Palerme, où nous avons eu droit à une chorale pour le moins inattendue... Je vous en laisse la surprise.
Nous avons donc passé la nuit en mer (la Méditerranée était d'un calme olympien) et c'est au petit matin que nous avons débarqué dans un Naples toujours aussi bouillonnant. Circulation impossible, routes défoncées avec des trous maousses costaud, des pavés déjointés, du bitume de rapiècement qui se désagrège, des sens de circulation fantaisistes, des travaux commencés et jamais achevés. Bref, un bordel sans nom qui a poussé la majorité des participants à préférer arriver à l'hôtel pour y garer leur voiture et prendre un taxi pour visiter la ville. Parce que, cerise sur le gâteau, les bus sont en grève ! Italie-France, même combat ? Ecco...