Italia Mai - Jour 04 - Cosenza
Les journées se suivent et se ressemblent. Enfin, pas tout à fait. Nous voici au quatrième jour, et comme à l'habitude, c'est un moment clé dans nos rallyes. Comme une soupape de sécurité qu'on relâche. On roule l'esprit plus détendu, moins concentré sur les bruits du moteur, beaucoup plus sur le plaisir de faire route ensemble. De s'arrêter pour prendre un restretto, un café serré, visiter des sites ou déguster des fruits de mer non pas en bord de mer, mais dans un restoroute ! Il faut être belge pour imaginer ça, mais notre ami Jacques n'a peur de rien, entraînant dans ses pérégrinations loufoques toute une troupe derrière lui, au risque de faire des dizaines de kilomètres sans plus savoir où il se trouve. Il a pourtant un GPS. Mais il n'en comprend plus le dialecte. Il s'en sert comme d'un smartphone, tapant des mots que sa machine ne comprend pas. Pour trouver ses fruits de mer, il ne cherche pas un restaurant ou une adresse, non, il tape “Fruits de mer”. Croyez-le ou pas, son GPS lui indique une route. Il doit être belge lui aussi.
D'autres assistent à d'improbables ébats d'un couple sur la plage. Se croyant sans doute seul au monde. D'autres s'égarent sur des chemins de traverse et arrivent à pas d'heure. D'autres, enfin, changent de voiture pour tester, disent-ils, leur confort. Il semble plutôt qu'ils aient envie de changer de copilote ou de pilote, le temps d'une après-midi. Bref, l'ambiance est montée d'un cran, à l'image du briefing de ce soir qui restera un grand moment d'anthologie, entre les performances de Bianca (une femme avocat rencontrée sur le parking alors que nous prenions l'apéro et qui a poussé la chansonnette, incitant Yffick, notre breton national, à entonner une “Paimpolaise” magistrale), un poème de Baudelaire (l'Albatros) interprété par un Daniel en forme olympique, et les anecdotes du jour, mises en scène comme à notre habitude, par nos équipes de choc. Pour un peu, on se serait cru au cabaret, avec pour seul objectif les fous-rires généraux. Où vont-ils chercher tout ça ? On se le demande. Tout comme le personnel de l'hôtel qui a participé à ce happening géant et nous enjoint de revenir le plus souvent possible pour mettre le feu. Un pur régal. Et nous n'en sommes qu'au quatrième jour ! A mon avis, nous sommes gagnés par l'esprit italien. Angelo nous a expliqué qu'il y a tellement de lois ici qu'on préfère les oublier ou, au moins, à s'arranger pour les contourner. On appelle ça la liberté. En tout cas, l'accueil est fantastique et ceux qui prétendent que l'Italien du Sud est renfermé ne sont jamais venus ici. L'Italien du Sud est ouvert, toujours prêt à rendre service et plein d'humour...
Du coup, les panouilles du jour passent au second plan, d'autant qu'elles ont toutes trouvé une solution. Toutes les autos seront donc au départ demain matin, avec des équipages regonflés à bloc. Je vous le redis encore, nos rallyes devraient être remboursés par la Sécurité Sociale...
D'autres assistent à d'improbables ébats d'un couple sur la plage. Se croyant sans doute seul au monde. D'autres s'égarent sur des chemins de traverse et arrivent à pas d'heure. D'autres, enfin, changent de voiture pour tester, disent-ils, leur confort. Il semble plutôt qu'ils aient envie de changer de copilote ou de pilote, le temps d'une après-midi. Bref, l'ambiance est montée d'un cran, à l'image du briefing de ce soir qui restera un grand moment d'anthologie, entre les performances de Bianca (une femme avocat rencontrée sur le parking alors que nous prenions l'apéro et qui a poussé la chansonnette, incitant Yffick, notre breton national, à entonner une “Paimpolaise” magistrale), un poème de Baudelaire (l'Albatros) interprété par un Daniel en forme olympique, et les anecdotes du jour, mises en scène comme à notre habitude, par nos équipes de choc. Pour un peu, on se serait cru au cabaret, avec pour seul objectif les fous-rires généraux. Où vont-ils chercher tout ça ? On se le demande. Tout comme le personnel de l'hôtel qui a participé à ce happening géant et nous enjoint de revenir le plus souvent possible pour mettre le feu. Un pur régal. Et nous n'en sommes qu'au quatrième jour ! A mon avis, nous sommes gagnés par l'esprit italien. Angelo nous a expliqué qu'il y a tellement de lois ici qu'on préfère les oublier ou, au moins, à s'arranger pour les contourner. On appelle ça la liberté. En tout cas, l'accueil est fantastique et ceux qui prétendent que l'Italien du Sud est renfermé ne sont jamais venus ici. L'Italien du Sud est ouvert, toujours prêt à rendre service et plein d'humour...
Du coup, les panouilles du jour passent au second plan, d'autant qu'elles ont toutes trouvé une solution. Toutes les autos seront donc au départ demain matin, avec des équipages regonflés à bloc. Je vous le redis encore, nos rallyes devraient être remboursés par la Sécurité Sociale...