Mixte-Etape 04 : Fes / Erfoud
C'est ce qu'on appelle un running gag. Depuis ce matin, on cherche de l'avance. Pourtant nous n'avons pas pris de retard. Bien au contraire, nous sommes en avance ! Allez comprendre. Bon, pour ceusses qui n'y pipent rien en mécanique, sachez que pour qu'un moteur fonctionne, il lui faut de l'avance. Mais pas trop. Autrement il est en retard à l'allumage. Il pète, il rote, il fume, il grogne, il cogne, il tire la langue... Et s'il est trop en avance, il fait des trous dans les pistons, rien que pour nous empêcher de continuer à rouler. Ça a commencé dès potron-minet, alors que les équipages étaient frais et dispos, une F4 a ratatouillé. Sortie de la boîte à avance, et zou problème réglé. A midi, c'est la 4L Sinpar des Huet qui fait la même chose. Là, c'est à cause d'une pièce cassée dans l'allumeur. Un support de ressort de masselotte. Forcément, ça marche beaucoup moins bien. Il a fallu changer l'allumeur. Une chance, Robert en avait amené un.
A peine arrivés à l'étape, un certain nombre de 4L sont passés au diagnostic de la lampe stroboscopique pour régler cette sacrée avance. Ça se compte en degrés. J'en avais huit de trop ! D'autres deux de moins. Quelques-uns n'étaient ni en avance ni en retard, juste à l'heure... Bref, ça nous a bien fait rigoler toute la journée, le propriétaire de la boîte à avance ayant été sollicité comme jamais. Il affirme qu'il détient également la boîte à étincelles, la lime à épaissir le verre, le niveau de batterie, la scie à sculpter les pneus... Il y aurait de la moquerie dans l'air que ça ne m'étonnerait pas.
Pour le reste, rien à signaler. De la bricolette pour une étape de liaison qui ne faisait “que” 450 km. De la piscantille comparé aux bornes avalées les deux journées précédentes. Et du coup, tout le monde était à l'hôtel avant 19 heures. Ça bricole gentiment sur le parking. Du pur entretien, un démarreur à changer (Bernard Vaussoué a réussi à faire réparer le sien pour 6 euros), une boîte de vitesses en cours d'expertise pour remplacer celle de Mathieu et Samuel (ils l'ont achetée 60 euros, une misère). Yves prépare l'apéro-remorque, sans la remorque. Mais il a de la ressource et on ne saurait déroger à une tradition qui marque le vrai départ du rallye. Une manière de souder définitivement les liens créés lors de cette descente homérique avant d'attaquer les pistes dès demain matin.
A peine arrivés à l'étape, un certain nombre de 4L sont passés au diagnostic de la lampe stroboscopique pour régler cette sacrée avance. Ça se compte en degrés. J'en avais huit de trop ! D'autres deux de moins. Quelques-uns n'étaient ni en avance ni en retard, juste à l'heure... Bref, ça nous a bien fait rigoler toute la journée, le propriétaire de la boîte à avance ayant été sollicité comme jamais. Il affirme qu'il détient également la boîte à étincelles, la lime à épaissir le verre, le niveau de batterie, la scie à sculpter les pneus... Il y aurait de la moquerie dans l'air que ça ne m'étonnerait pas.
Pour le reste, rien à signaler. De la bricolette pour une étape de liaison qui ne faisait “que” 450 km. De la piscantille comparé aux bornes avalées les deux journées précédentes. Et du coup, tout le monde était à l'hôtel avant 19 heures. Ça bricole gentiment sur le parking. Du pur entretien, un démarreur à changer (Bernard Vaussoué a réussi à faire réparer le sien pour 6 euros), une boîte de vitesses en cours d'expertise pour remplacer celle de Mathieu et Samuel (ils l'ont achetée 60 euros, une misère). Yves prépare l'apéro-remorque, sans la remorque. Mais il a de la ressource et on ne saurait déroger à une tradition qui marque le vrai départ du rallye. Une manière de souder définitivement les liens créés lors de cette descente homérique avant d'attaquer les pistes dès demain matin.