Your browser does not support JavaScript!
Bulgaroumania - J04 : Nessebar
Le soleil est enfin arrivé. Toute la matinée, avant de disparaître à nouveau, pour revenir une fois sur le bord de mer. Du coup, l'ambiance qui n'était déjà pas triste est encore montée d'un cran. Il suffisait de voir les sourires au départ pour s'en convaincre. Ça blaguait dans tous les coins, ça décapotait (les voitures comme les passagers qui enlevaient les couches de polaires et de K-way), les bras se dénudaient, les tapis sortaient pour se faire sécher (les chaussettes aussi d'ailleurs, j'en ai vu sur un capot !).
tout est sous contrôle
L'image du jour. Tous les voyants sont OK !
fleurs
Les couleurs du jour... Multicolores !

La caravane avait pris des airs de vacances ce matin, et ça faisait plaisir à voir. C'est ce qui a sans doute décontenancé notre 504 cabriolet qui, au bout d'une cinquantaine de kilomètres, a soudain refusé tout service à Michel. Un coup de fil et moins de trente secondes plus tard, nous stoppions derrière lui. Ça, c'est de l'assistance rapide ou je n'y connais rien. Il faut dire qu'il était parti bon dernier, et que nous avions attendu que tout le monde soit parti pour décoller à notre tour. Bref, nous voici sur place et Michel de nous expliquer que sa voiture tourne sur trois cylindres. Ce que nous constatons effectivement. « Problème d'allumage ? » Possible. Par prudence, nous posons la question stupide : « Tu as fait le plein ? » (on sait que sa jauge ne fonctionne pas bien). « Hier matin. Et on a fait 230 km depuis ! » Une source de panne éliminée, nous nous penchons donc sur l'allumage. L'écartement des rupteurs est bon, les bougies donnent, leur aspect est rassurant, les fils de bougies ont l'air également en bonne forme... Nous nous grattons l'occiput car à mesure que nous éliminons des sources de panne, la voiture marche de moins en moins bien. Deux cylindres, puis plus rien. C'est une injection. On suspecte la pompe. Mais avant toute chose, nous redemandons si le plein a bien été fait. Confirmation outrée. « Vous me prenez pour qui ? » Nous dévissons le raccord en sortie de pompe. Ça pissotte très très léger. Mmhhh... Nous faisons la même chose côté entrée de pompe... On entend un gleugleutement... « Ça refoule de l'air ! » Là, le doute nous étreint. Nous filons dans le coffre à bagages démonter la jauge à essence... Et là, ô surprise, le réservoir est vide. Vide de chez vide ! « Nom de dieu, fait Michel, on m'a siphonné le réservoir cette nuit. » Le doute nous étreint. « T'es sûr d'avoir fait le plein ? » « Ha oui, sûr. Ça a même refoulé ! » Ah ? Tiens donc... Et t'as mis combien de litres ? On regarde la facture et là, on éclate de rire. 11,9 l pour un plein ! Tout s'explique. Son problème se résume à une banale panne d'essence ! Une heure de palabres et de bidouillages pour finir par aller chercher un jerrycan d'essence !
La 504 en panne
La 504 de Michel est en panne
Pas la charriotte
Une charriotte, elle, ne peut pas tomber en panne d'essence. Prends-en de la graine Michel !

Pour le reste, pas de pannes. Une fixation de la ligne d'échappement en inox de la 403 d'André qui a dû être légèrement déplacée parce que ça ramponnait comme on dit par chez nous. Une bricole. Ce soir, après la visite de l'île de Nessebar, classée au patrimoine de l'Unesco, et sur laquelle on a dénombré 40 églises orthodoxes, le briefing ne devrait pas être triste. Hier au soir, Yves nous a joué un air de biniou. Ce soir, on attend deux spectacles, pas moins. Je vous raconterai demain...
Nessebar
L'une des 40 églises de Nessebar
Nessebar
Laurent a trouvé le moyen de rentabiliser son voyage. Il a loué sa 203 pour un mariage !



A lire aussi