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Bulgaroumania - J02 : Plovdiv
Il pleut toujours. Moins. Les gouttes ne dépassent plus la taille d'une bille. C'est un progrès marquant. Et, de temps en temps, les joueurs font une pause, sans doute pour boire une petite mousse dont le prix est ici, en Bulgarie, trois fois moins élevé que chez nous. Tous les prix sont d'ailleurs nettement plus attractifs. A commencer par celui de l'essence. Le diesel y est plus cher, normal, c'est le carburant le plus polluant de la planète et c'est une bonne chose qu'il soit ainsi surtaxé. Et le sans-plomb est aux alentours de 1,25/1,30 € le litre. Comme quoi, l'augmentation du prix du baril de pétrole ne peut justifier, à lui seul, une aussi grosse différence. Mais on conviendra que nos gouvernants successifs, en panne d'imagination, ont trouvé là un moyen de remplir le tonneau des Danaïdes que constituent les finances publiques.
Prix des carburants en Bulgarie
Le prix des carburants en Bulgarie. Ça fait rêver, non ?
Capote envolée sur un Iltis.
Capote et portes remises en place sur l'Iltis.

Foin de politique, revenons à notre parcours dans ce pays accueillant. Le mot n'est pas trop fort. Trois participants en ont fait l'expérience aujourd'hui. Alain Déprez, en délicatesse avec sa centrale clignotante sur sa Triumph Vitesse, est allé dans un garage d'anciennes, à Samokov, indiqué sur notre road-book. Le propriétaire s'est mis en quatre pour lui en trouver un, en démontant un sur sa propre 4 CV... Mais il était en 6 V. Qu'à cela ne tienne. Il a emmené Alain dans un premier magasin qui n'avait pas le bon modèle. Puis dans un deuxième qui avait le bon. Retour au garage où il l'a remonté. Et il a refusé d'être payé. Pas un lev. Rien. Ç'aurait été lui faire offense. Guy Corberand est tombé sur le même bon Samaritain qui l'a dépanné d'un bouchon de bocal de liquide de frein. Toujours sans accepter de rémunération. Quant à Uwe, sa ligne d'échappement ayant éclaté au niveau du silencieux, il a trouvé un garage dans lequel il a été ressoudé, le mécano arrêtant tout pour s'en occuper et refusant à son tour d'être payé pour son travail. Silke lui a offert une tablette de chocolat suisse et un bisou. C'est tout ce qu'il a accepté ! Vous imaginez ça une seule seconde chez nous ? Non ? Nous non plus.
Lada dans une rue.
Les Lada se font de plus en plus rares...
Chariotte bulgare
Une charrette bulgare. La première...

Cette première étape a été marquée par quelques petites panouilles. Des ennuis d'essuie-glace sur la Mercedes 190SL de Philippe Marraud, sur la Rancho du fils Bour (qui a eu, en prime, un souci de boîte apparemment réglé) et sur un des Iltis, celui des Bernière. Plus amusant, la capote de l'Iltis de nos amis belges (les Ronsse) s'est envolée, la faute à des grenouillères mal fixées. Plus de peur que de mal. La Jaguar des Prat a dû changer sa pompe à essence (en fait, c'est Claude Reyras qui la leur a changée)... Bref, du tranquille Mimile. De quoi prendre son temps pour visiter quelques mosquées, faire quelques emplètes de produits locaux (« il est bon mon miel, elles sont belles mes fraises des bois ») et de goûter aux premiers plats typiques bulgares, dans un de ces restaurants où personne n'est servi en même temps, où l'on doit patienter longuement. On ne comprend pas toujours ce qu'on commande, on a également du mal à savoir si c'est du veau, du bœuf ou de l'agneau. On arrive même à confondre le poulet avec le veau, mais ça n'est pas grave. On goûte et le prix est tellement bas qu'on n'ose jamais se plaindre (en moyenne entre 5 et 7 euros par personne, boissons – nombreuses – et café compris). La belle vie quoi. Tout juste espère-t-on un petit rayon de soleil pour que tout soit parfait. Demain, peut-être ?
Vous cherchez quoi ?
Vous cherchez quoi les gars ?





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