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Etape 11 - Guimaraes / Ourense
Quel beau parcours ! Tracé au milieu du parc national de Peneda de Geres et du Xurès-Ourense, à flanc de vallées sublimes, traversées par des rivières et des ruisseaux aux cours tumultueux. L'étape était courte, mais non sans surprises. Nous avons ainsi rencontré un groupe de français qui traversent le Portugal en... Motobécane ! Ils sont une quinzaine et, chaque année, se font ainsi une grosse semaine de balades (Ecosse, Causses, Corse...). Vous en saurez un peu plus en visionnant le petit bout de vidéo de la journée.
Le retour en Espagne s'est fait par la Portela de Homen, sur une route tracée en son temps par les Romains qui ont fait là un véritable travail de... Romains. Et si nous, nous avons déjeuné dans un petit café au détour d'un virage (Adelaïda) avant d'arriver à Bande, magnifiquement accueillis et servis, un petit groupe a vécu une drôle d'histoire qu'on croirait imaginée par un mauvais scénariste. Ils ont ainsi débarqué dans un hôtel restaurant, le Trébol, à Bande, attirés par une carte alléchante promettant le choix entre cinq entrées, cinq plats et cinq desserts. Mais ils se sont vite rendus compte que le message était mensonger. Il n'y avait plus que la possibilité de commander une salade comme entrée. Tant pis. Pour le plat, ce fut plus folklorique. Là aussi, pas de véritable choix : il ne restait que du bifteck. Sur le papier, car au moment de la livraison, il n'y en avait plus que pour deux. Sortie d'on ne sait où est apparue une immonde viande bouillie. Mais comme il n'y en avait pas assez, le maître de lieux a dégoté une tranche de porc sans âge, sèche comme une trique et immangeable. Mais le plus drôle est ailleurs : le propriétaire s'appelle Fernando Estevez Estevez, et il promet, sur ses affiches publicitaires un futur pour ceux voteraient pour lui (il est membre d'un parti plus à gauche que la gauche !). Nos convives, apprenant ça, ont franchement rigolé et noté que, finalement, il y avait cohérence entre les promesses non tenues et le menu réellement dans l'assiette. Ce que Fernando a reconnu avec le sourire, ajoutant dans un excellent français : « Si, c'est ça la politique no ? » C'est effectivement assez bien résumé...










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