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Etape 06 - Evora / Setubal
Je vous avais promis quelques photos d'Evora, vous en avez. Avec une petite visite plus rapide que prévu, parce qu'il a fallu jouer les Sherlock Holmes ou son équivalent portugais (Cherloque Holmèche) pour remplacer le silencieux et le tube intermédiaire de la Renault 4 TL Savane de Bribri. C'est qu'il a pas le pot notre ancien de la 7e Compagnie (ou est-ce de la 5e Colonne, les avis sont partagés). Il y a trois jours, il perdait ses papiers d'identité. Ce qui fait désordre pour un ancien du renseignement (comment, vous ne le saviez pas ? Officiellement, il était dans la Gendarmerie mais avec sa moustache passe-partout, on est sûr qu'il travaillait en sous-marin dans les Balkans !). Bref, il a fallu faire un tour par le Consulat de France pour lui faire établir un papier prouvant son identité (oui, mais laquelle ?) et voilà-t-il pas qu'il se fait rentrer dedans par la 4L de Papy Claude et que son pot se met à branler du chef avant d'émettre un son rauque. Cassé net ou presque au niveau de son raccord avec le tube intermédiaire. D'où la course au magasin de pièces. Nous avons l'habitude de ce genre de recherches et il ne nous a pas fallu plus de cinq minutes pour trouver un... Midas local. Très sympa. Mais qui ne pouvait monter les éléments que le lendemain. Hum, hum. C'est que nous sommes pressés, et on peut faire le montage. « Ah bon ? Alors, allez direct chez le marchand... » Ce qu'on a fait. Bref, ça nous a demandé une demie heure de rechercher, trois quart d'heure d'attente parce qu'il manquait un élément qu'ils sont allés chercher à l'autre bout de la ville et zou, on avait les pièces, et les bonnes, pour la modique somme de 46 euros tout compris, collier et silentblocs inclus. « Normal, nous a dit le vendeur. On les fabrique ici, à Aveiro. Les 4L (il prononce Quatchouelle), on en a encore beaucoup. » Moralité, si vous cherchez des pièces, venez faire un tour au Portugal, ça paiera largement le voyage et elles se montent les doigts dans le nez, ce qui, vous l'avouerez, n'est pas toujours très pratique. Bref, si vous ajoutez à ça la panouille des Panhard (une roue crevée, pas de quoi en faire un fromage) et un souci de pompe à essence sur la Jeep d'Aimé, vous comprendrez que la visite a été écourtée mais je vous livre l'essentiel.







Aujourd'hui, c'est tout aussi calme sur le front des pannes. Un problème de carburateur sur la Mercedes de Poussin et Marmotte, un compteur en rade sur ma 203 (c'est pas le câble, on l'a changé) et un échappement qui fait des siennes sur la Panpan d'André Lamberty. C'est maigre pour s'occuper. Alors, on a traîné. Zigzagué même en prenant le chemin des écoliers pour nous rendre à Setubal. Au lieu de prendre la ligne droite, nous sommes descendus sur Beja pour une petite visite à travers ses ruelles pavées, puis nous avons glissé sur Sines, histoire de manger une grillade de sardines fraîches sur le port avec les pêcheurs et les dockers (ça s'appelle Au délices du docker le restau). D'autres ont préféré goûter la Cataplana, cette sorte de bouillabaisse locale énorme, sublime, exceptionnelle mais ils ont passé cinq heures à table. Une heure pour prendre la commande, une heure pour être servis, deux heures pour la déguster et une autre pour la pré-digérer avant de repartir ! J'ai les noms, ce sont les derniers arrivés à l'étape et ils parlent cependant de s'empiffrer encore au dîner ! Insatiables qu'ils sont cette année... Je me demande dans quel état ils seront pour visiter Lisbonne demain... Até logo.











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